Le ministre des Armées confirme que le budget de la Défense … – Zone Militaire

Zone Militaire

 
par · 4 juillet 2022

Avec les conséquences économiques de la pandémie de covid-19, la perspective d’une hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne [BCE], un endettement équivalent à 112,9% du PIB, des politiques prioritaires à financer [comme l’hôpital] et les mesures visant à amortir l’inflation pour les ménages, un avis de gros temps budgétaire pour les armées était à craindre…
D’autant plus que 300 millions d’euros de crédits de paiement mis en réserve ont été annulés en mars dernier afin de financer une partie du plan de résilience économique et sociale lancé par le gouvernement pour faire face aux conséquences des sanctions imposées à la Russie pour son invasion de l’Ukraine… Et que la Cour des comptes a récemment émis des réserves sur la soutenabilité financière de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, alors que celle-ci prévoit une hausse budgétaire importante en 2023.
En outre, par le passé, quand il fallait trouver des marges de manoeuvres dans le budget de l’État, le ministère des Armées fut généralement mis à contribution. Avec les conséquences que l’on sait… Cela étant, la situation actuelle est différente des précédentes, étant donné que la guerre entre États a fait son retour sur le sol européen.
Quoi qu’il en soit, et si l’on s’en tient à la trajectoire financière de la LPM 2019-25, le budget des armées devrait être augmenté de 3 milliards d’euros en 2023, pour être porté à 44 milliards. Or, ce 4 juillet, dans un entretien accordé au quotidien « Les Échos » et sans attendre la déclaration de politique générale de la cheffe du gouvernement, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a confirmé l’ampleur de cette hausse pour l’an prochain.
« Je vous confirme que conformément à la Loi de programmation militaire votée, le gouvernement va inscrire en loi de finances pour 2023 une marche de 3 milliards d’euros supplémentaires pour le budget de nos armées », a en effet déclaré M. Lecornu.
Cela étant, il reste à voir la suite. Normalement, les montants des deux dernières annuités de la LPM auraient dû être précisés à la faveur d’une actualisation de cette dernière, prévue en 2021. Seulement, et au grand dam des parlementaires – et en particulier à celui des sénateurs – cet exercice n’a pas eu lieu, le gouvernement d’alors s’étant prononcé pour un « ajustement ».
À l’époque, compte tenu de la chute du PIB sous l’effet de la pandémie de covid-19, les dépenses militaires françaises avaient atteint les 2% de PIB, conformément à la norme de l’Otan… et à l’objectif inscrit dans la LPM, celui-ci devant être atteint en 2025.
Reste que, a priori, l’effort de 3 milliards annoncé par M. Lecornu pour 2023 pourrait être maintenu, voire accentué, pour les deux prochaines annuités de la LPM, d’autant plus qu’il faudra prendre en considération l’inflation…
« Je suis aussi chargé de voir quelles mises à jour nous pouvons d’ores et déjà apporter, pour tirer les conséquences des premiers retours d’expérience du conflit en Ukraine ou de nos opérattions au Sahel. Une réflexion plus approfondie et structurée aura ensuite lieu pour préparer la prochaine loi de programmation milittaire au regard des nouveaux enjeux de sécurité », a rappelé M. Lecornu dans les colonnes du quotidien économique.
En tout cas, lors de l’ouverture du salon de l’armement terrestre EuroSatory 22, le 13 juin dernier, le président Macron avait parlé d’une « nouvelle planification » et d’un « investissement dans la durée, clair et fort » afin de pouvoir « consolider notre modèle d’armée complet mais aussi nous positionner encore plus fortement sur l’évolution à la fois de la menace et des réalités que nous sommes en train de vivre aussi bien sur le théâtre sahélien que dans cette guerre de haute intensité revenue sur le sol européen ». Et il avait aussi souligné la nécessité de mettre en place une « économie de guerre ».
À ce sujet, M. Lecornu a dit attendre des « propositions » de l’État-major des armées [EMA] et de la Direction générale de l’armement [DGA] sur les « stocks stratégiques indispensables, par exemple de munitions ». En outre, il a aussi fait part de son intention de « demander aux industriels » de l’armement de « réfléchir aux mesures de simplications qui leur permettraient de produire plus vite ».
« L’exercice que nous allons faire avec les industriels est inédit. Il sera mené en collaboration avec le ministre de l’Économie […]. La réflexion portera aussi bien sur les matières premières, les savoir-faire, les simplifications administratives et les perspectives à l’exportation. Au moment où la France va faire un effort budgétaire sans précédent pour ses armées, les industriels doivent être au rendez-vous », a-t-il expliqué, avant de souligner que la politique « zéro stock » n’était désormais plus en odeur de sainteté.
Mais l’une des questions que le gouvernement aura à régler est celle de l’accès des entreprises de la Base industrielle et technologique de défense [BITD] aux financements bancaires, à l’heure où la Commission européenne planche sur des projets de taxonomie et d’écolabel pour les produits financiers, lesquels stigmatiseraient les activités liés à l’armement. « Ce qui menace notre BITD et notre défense globale, c’est le suicide par la vertu », a récemment résumé le député Jean-Louis Thiériot [LR].
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C’est beau, j’en ai presque les larmes aux yeux, snif…Plus sérieusement, l’enfer est pavé de bonnes intentions, j’attend de voir la mise en œuvre dans la durée de la LPM, tout comme j’attends de voir les proposition de la DGA et de l’EMA pour pallier asap les lacunes les criantes de nos armées, à court et moyen terme
@Bloodasp,
Vous m’avez devancé. 😉
Moi aussi, j’attends les propositions de Jojo Barre à la barre de la DGA…..quant à l’EMA il est plutôt aux abonnés absents ces derniers temps (peut-être déjà en PLD…avant d’être en PLS ?)….. 🙁 😉
Pffff, c’est ce que va couter le remplacement des armes cédées à l’Ukraine ! Une opération blanche en quelques sortes !
La DGA ne fait pas de propositions. Elle concrétise des besoins exprimés par les forces armées validés par le politique.
Comme apparemment il y a un peu plus d’argent que d’habitude, il y aura plus de besoins validés. Mais il faut arrêter de croire que le type a la tête de la DGA achète du matériel au petit bonheur, en roue libre. Pour chaque programme, un officier de l’armée concernée effectue un marquage a la culotte pour s’assurer que le programme ne sort pas des clous et que si on veut un Renault master, on ne se retrouve pas a la fin avec un kangoo ou un cayenne,
…sachant que le gouvernement 2017-22 est le premier depuis plus de 30 ans à avoir augmenté et surtout respecté le budget.
C’est le seul qui a aussi donné le matériel actif si vous allez par là. Alors, si vous augmentez d’une misère le budget et que vous donnez le reste, qui sont les cocus ?
Bel effort en effet mais,car il y un mais,quand est-ce que les annonces vont être faites pour les commandes supplémentaires ?
Quand le gouvernement Français prendra la parole au sujet du SCAF ?
En gros ou vas t’on ???
@titeuf Le surcoût des carburants ,la revalorisation des soldes, le budget de fonctionnement courant vont rapidement venir à bout des 3 milliards. Il va en rester peu pour le matériel !
Hé oui, le budget de fonctionnement existe.
je présume que le mol est détaxé pour l’armée, car je n’en sais franchement rien, si une personne est au courant?
Pourquoi vouloir mettre la charrue avant les bœufs… C’est pourtant simple, on a une LPM qui pour l’instant a été respectée; ces 3 milliards étaient prévus. Donc acte, la LPM continue a être respectée. Maintenant, ils lancent une étude sur les RETEX Sahel et Ukraine, qui peut déboucher sur une adaptation de la planification et éventuellement des financements supplémentaires. Donc attendons les études…
Sauf que les études sont déjà faites, les demandes de préparation sérieuse à la haute intensité déjà faites. On sait déjà ce qu’il y a à remettre à plat notamment le soutien.
Tout à fait d’accord avec vous, et les évènements actuels, les ambitions de poutine, peuvent amener beaucoup de changement postulation..
Trop subtil. L’histoire n’apprend rien aux personnes sourdes et aveugles.
Le Scaf est mort
Le gouv Fr espere que l’annonce sera faite par les Allemands.Merkel est out et Scholze est un hyper atlantist.
Macron a d’autres chats à fouetter ..
Le plan B des Allemands c’est F35 et rejoindre le Tempest ou les Anglais leur donneront bien sûr le leadership!
Ils ont du temps
Dassault a un plan B probablement un super rafale . Il a un plan de charge pour 10 ans.Que propsera t’il en 2040/2045 ?
Le problème est plus le plan B de l »AAE’ et la ce n-est pas clair, en terme de réflexion stratégique Un peu de recul pour tirer les enseignements des premiers déployements du F35 et de la guerre en Ukraine ne serait pas un luxe
Je pense que les produits bancaires liés à la.défense devraient être signalé et propose en tant que tel aux particuliers au lieu de rester entre les mains des banques.
Les premiers sont liés au pays par leur nationalité, leur résidence et emploi. Les banques ne sont là que pour proposer des prêts et des placements.
On verra bien si il y a des patriotes, mais je pense qu’il y en a plus qu’on ne le croit.
depuis le temps que j’attends un livret défense & résilience je n’y crois plus…
@E-Faystos
Justement, un emprunt national c’est très mal vu par certains partis de gouvernements, pour eux c’est de la même veine que les mots Patriotes, Souveraineté, France, Nation, Pays.
La Caisse des dépôts, La banque Postale et les organismes HLM sont contre, le livret A au taux de 0.5/1% c’est un fromage juteux pour eux, perso, je préférerai faire la bascule sur l’emprunt national.
En 1993, l’appel au public à été un gros succès.
Tiens en parlant de ça, la nationaliste en carton pâte MLP , véritable « agent de l’étranger » selon la définition Poutinienne, elle les rembourse quand les 10M€ à l’oligarque proche du FSB?
le prêt à la banque à la banque tchèque sera soldé en octobre si mes souvenirs sont bons ptêt que d’ici-là on aura le nom des généreux donneurs londoniens qui ont permis la candidature magique de zupiter
c’est quand même savoureux quand des petits crétins voulant faire les malins jettent ça à la figure en voulant marquer un point : le RN n’ayant pas été au pouvoir il est clair qu’il n’a pas été arrosé de pognon exotique comme tous les partis « raisonnables/de gouvernement » qui prônent toujours des solutions raisonnables qui n’entrent pas trop en contradiction avec leurs donneurs d’ordre et qui sait ptêt qu’on aura le fin mot du financement de la campagne de paul bismuth restons optimistes, hein
@Optimist
HS:
Attendez que l’argent arrive sur le compte RN, 24 millions de dette, ca fait un remboursement de 5 millions an pour cette mandature.
A mon avis les rapaces vont se précipiter pour lui ouvrir un compte aux meilleurs conditions.
Et puis Macron risque (peut-être) d’avoir besoin de la légitimité républicaine de ce parti dès septembre, le Nupes show rêvant de révolution, revanche sur le capitalisme, déconstruction, ‘refugees welcome’ et théorie du genre, il est vrai qu’une partie de leur programme est en totale adéquation avec lrem
Par contre pour le LR le gel du remboursement de sa dette négocié en 2019 va prendre fin, si Macron valide la scission Pécresse/Bertrand VS Wauquier/Ciotti c’est sa disparition, ils pourront remercier Sarkozy le fossoyeur
https://www.google.com/amp/s/www.challenges.fr/politique/lr-repasse-dans-le-vert-apres-sa-cure-d-austerite_780919.amp
@L’ignorant,
C’est plutôt que les emprunts nationaux sont un mode de financement de l’Etat très coûteux.
Vous évoquez l’emprunt Balladur et son succès auprès des épargnants d’alors. Et pour cause, il était très profitable à l’épargnant, donc coûteux pour l’Etat:
https://www.lesechos.fr/2009/06/en-1993-lemprunt-balladur-setait-revele-tres-couteux-pour-letat-1082788
https://www.liberation.fr/vous/1997/07/17/90-milliards-de-francs-a-depenser-l-etat-a-rembourse-l-emprunt-balladur-a-pres-d-un-million-et-demi-_210573/
Ce qu’il faut savoir avec les emprunts dit « nationaux » c’est que les coûts associés sont élevés. Les trois gros coûts sont:
– Les coûts de distribution des obligations, qui sont vendues aux particuliers par des intermédiaires que l’Etat rémunère pour ce service.
– Le coût fiscal: afin d’attirer l’épargnant, l’Etat attache en général à la détention de l’obligation et à la perception des fruits (intérêts ou plus-value) des avantages fiscaux divers. Attention, c’est désormais interdit par la loi car ces mesures de sont révélées extrêmement coûteuses pour l’Etat par le passé et le législateur a voulu rompre avec ces pratiques de république bananière (c’est tout simplement du clientélisme boursier).
– Le coût financier: toujours pour attirer l’épargnant, l’Etat fixe en général le taux d’intérêt de ses grands emprunts un peu au-dessus de celui du marché. Il « surpaye » son argent pour être sûr d’en avoir.
L’emprunt Balladur n’a pas échappé à la règle et il a, comme ses illustres devanciers, couté cher à l’Etat.
Mais, une autre circonstance a joué et a fait qu’il a coûté encore plus cher: cet emprunt était assortie de la faculté pour les prêteurs de souscrire à des conditions préférentielles les actions des entreprises nationales qui allaient être privatisées. C’était une option.
Si le prêteur faisait jouer cette option, l’Etat n’avait plus à lui rembourser sa dette, l’obligation du trésor étant en fait convertie en action de l’entreprise privatisée, ce qui faisait donc autant de moins à rembourser à l’échéance. Donc, économie budgétaire.
Oui mais seulement voilà, en réalité peu de prêteurs ont fait jouer l’option et donc l’Etat a dû, contrairement à ces prévisions, rembourser la quasi-totalité de l’emprunt (la dernière tranche en juillet 1997, pour 90 Mds de francs).
Et comme, naturellement, il n’avait pas le premier franc en poche, il a fait comment pour rembourser? Il a réemprunté par la voie classique des OAT… De sorte que l’emprunt Balladur a fini par entrer dans les couches profondes de la dette française où, peut-être, il se trouve encore en partie.
Donc il a participé de ce mouvement général de capitalisation des intérêts de la dette publique à long terme, d’où il résulte que la plus grande part de notre dette publique est en réalité constituée d’intérêts qui font progressivement corps avec le capital.
Et puis il y a eu une autre circonstance qui a fait qu’on a considéré que cet emprunt avait été cher payé: la moitié des années 90, c’est le moment où les taux longs ont commencé à baisser:
https://www.lesechos.fr/1994/01/les-taux-dinteret-a-long-terme-a-leur-plus-bas-historique-dans-les-pays-du-g7-874074
Mais, au-delà de ces péripéties qui concernent à titre particulier l’emprunt Balladur, retenez surtout qu’au vu de la longue histoire des emprunts nationaux et de ses avanies, et surtout au vu de l’augmentation spectaculaire des besoins de financement de l’Etat, le législateur a décidé de rompre avec les pratiques d’antan, qui étaient quand même assez douteuses, et de recourir à la technique des OAT pour le financement du gros de l’endettement public.
Sachez néanmoins que depuis 2006, vous pouvez acheter et vendre directement des OAT, mais sur le marché secondaire (le marché de l’occasion, quoi). Les conditions d’émission de ces obligations sont assez techniques et semblent interdire aux particulier un accès direct au marché primaire (à l’émission).
Pour soumettre aux adjudications, il faudrait que les particuliers forment des pools, si on veut vraiment se passer des banques ou des SVT. C’est-à-dire des structures ad hoc qui sont créées temporairement pour soumissionner à une émissions spécifique, sur telle souche.
Ce n’est pas inimaginable, mais le marché primaire est un marché de gros. Même réunis en pools, les particuliers auront toujours une force de frappe réduite face aux gros investisseurs, et comme c’est un système d’enchère, il est recommandé de disposer de ressources financières massives si vous voulez l’emporter sur vos compétiteurs.
Bon bref, l’emprunt national, c’est un cadeau fiscal consenti par la collectivité nationale aux classes sociales les plus fortunées. Je conçois que certains d’entre nous y soient attachés pour ce motif, mais il ne faut quand même pas perdre de vue que les autres contribuables n’ont aucune raison d’accepter cette indélicatesse, qui revient à se financer pour très cher sur un marché de niche, alors qu’avec le système des OAT on se finance au meilleur prix sur le marché de gros, sans octroyer de privilèges fiscaux scandaleusement léonins à une catégorie particulière d’épargnants.
Bon, l’inconvénient de ce système est qu’il incite au déficit, puisqu’on parvient toujours à trouver du pognon au meilleur prix. Jusqu’à présent et aussi loin qu’on regarde vers l’avenir, il n’existe aucun déficit que ce système ne puisse pas couvrir.
Donc, cela n’incite ni les gouvernants ni les gouvernés à rechercher l’équilibre des finances publiques, ou même l’efficacité de la dépense publique, ce qui est un grand tort.
En fait, c’est un système qui est catastrophique: seule la catastrophe provoque son effondrement. Donc, tant que ça marche, on se gave de dettes. Du même coup, cela rend la technique des emprunts nationaux non seulement désuète, mais superfétatoire.
trés informatif.
sinon pour le post initial
1789 Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
@ Tschock
Un merci en toutes franchise pour ces informations.
La logique que j’en avais, c’est que l’Égypte à réuni 8 milliards pour refaire le canal de Suez.
Donc un tel budget aurait été un gros ballon financier.
Mais avec les explications ci-dessus, un emprunt sur les marchés est plus économique.
tschok
En totale adéquation avec votre post.
Mais.. nous sommes en 2022 plus en 93, nous ne sommes pas obligés de rééditer les erreurs de l’emprunt Balladur.
Au vu de la rétribution de l’épargne une simple réactualisation sur l’inflation avec un bonus de 0.50% devrait permettre sa souscription.
Il doit sûrement avoir des moyens de réduire ce qui coûte cher, la rémunération des intermédiaires, je sais vous allez me dire que c’est compliqué à mettre en œuvre car dans une niche fiscale se trouve un molosse aux dents de vélociraptor.
Concernant le financement des 4 armées si on commence dès demain la remise à niveau va prendre 8/10 ans pour en apercevoir les premiers effets.
Bien sûr on peut faire comme maintenant, du sparadrap un peu partout sur la bête et courir après la chimérique Défense Européenne pour combler nos manques capacitaires.
Plus de 3000 milliards de dettes d’ici fin 2022, il paraît que le hors bilan des engagements de l’état et des collectivités est du même ordre, il est vrai qu’à ce niveau d’endettement on est plus à quelques centaines de milliards prêt.
Qui va remboursé ? Moi ? Comment ?
Dette de mon foyer = 0€
Je fais partie de cette classe moyenne moins qui n’a aucun droit, je ne demande rien, aucune aide, aucun chèque, déduction, etc, etc, seulement de vivre décemment d’un salaire.
Depuis 1992, après le choc de la guerre du Golfe on a restreint les salaires, année par année on l’a compensé par l’aide sociale tout en désindustrialisationbà outrance le pays, aujourd’hui nous le payons cash, ne reste plus que le social, le déficit du commerce extérieur, de la balance des paiements, un gigantesque déficit de nos institutions, nos « partenaires » européens, Arabes, maghrébins, Chinois Ricains profitant des productions dont nos zélites et décideurs se sont débarrassées.
3000 milliards X 67 millions = 44700€ par hab, soit 134100€ pour mon foyer familial
Je ne pleurniche pas, je constate à mon niveau de beaufitude que nous sommes dans la mouise, si je suis dans l’exagération je vous lirai avec grand intérêt.
Je ne sais pas dans quel monde vous vivez. Un emprunt d’état c’est un impôt déguisé, c’est « in ». Cela vous évite la révolte des gens en remplaçant l’imposition par la motivation. Ce sont des emprunts d’urgence, hors budget, à cours terme et forte rémunération (les intérêts seront remboursés par la dette ou l’impôt futur, c’est de la dilation).
Ils servent de rustine ou de relais.
Faire du financement fondamentale (de la fonction donc) avec des emprunts nationaux est une folie, pour ça, il y a les emprunts d’état, moins chers et à long terme.
A l’échelle individuelle, vous pouvez vous représenter les emprunts d’état comme votre salaire, et les emprunts nationaux comme des emprunts à la consommation. Je vous invite donc à vous financer au-delà de votre salaire grâce des emprunts à la consommation. Vous me direz combien de temps cela dure avant que cela ne dégrade le nominal de votre salaire et comment cela se finit.
Dans un pays souverain digne de ce nom, un simple citoyen devrait pouvoir investir son épargne en obligation d’état ou bien dans des entreprises stratégiques dans des secteurs comme l’énergie,l’armement ou les communications.
Comme n’importe quel Plan d’épargne en action, les serviteurs de l’Etat devrait pouvoir se constituer une retraite complémentaire en investissant dans des champions nationaux. On verrait ainsi ceux qui mise sur la France et les autres…
@Saucisson Furtif,
Mais vous le pouvez, très cher, et c’est d’ailleurs ce qui se passe.
Vous avez deux niveaux: les OAT à l’émission (lorsqu’elles sont souscrites auprès de l’Etat par des investisseurs financiers) sont ensuite incorporées à des produits financiers qui sont offerts au public comme des produits d’épargne.
Par exemple, les contrats d’assurance-vie: les fonds qui sont collectés partout dans le monde sont placés dans des obligations souveraines, notamment françaises, qui sont très bien notées.
C’est le premier niveau.
Et puis vous avez le second niveau: vous-vous confectionnez votre plan d’épargne vous-même en achetant les OAT sur le marché secondaire.
Le mode d’emploi est là:https://finance-heros.fr/oat-obligation-etat/
Et pour les actions, grosso modo, c’est la même chose. Rien ne vous empêche de confectionner vous-même votre PEA à base d’actions d’entreprises de la BITD française, si elles sont cotées.
Ce qui manque, en fait, ce sont des fonds privés ou publics, qui mettraient à disposition des épargnants des produits financiers simples d’accès, le problème étant en ce qui concerne l’armement, par exemple, qu’il s’agit d’un secteur à risque, ce qui n’est pas très compatible avec la notion de produit d’épargne…
L’épargnant a en effet pour désir de se constituer une retraite complémentaire plan-plan, adossée à des trucs sûrs, donc avec une forte aversion au risque. Surtout si l’épargnant en question est un fonctionnaire, qui n’est quand même pas une catégorie de la population qui se distingue par sa folle témérité.
Le problème, c’est que l’investissement dans les technologies militaires, ou dans les autres secteurs technologiques que vous évoquez, ben c’est souvent du capital-risque, donc il y a un côté plus spéculatif et une plus forte acceptation du risque. Et le but n’est pas de se constituer une épargne, pour aller taquiner le goujon en étant peinard, c’est de dégager une plus-value pour en général la réinvestir ailleurs dans une plus grosse opération.
Donc, vous, ce que vous recherchez, c’est un truc peinard, sans risque, qui rapporte et qui vous permette de vous valoriser personnellement comme quelqu’un qui mise sur la France, par opposition à quelqu’un qui ne le fait pas. Donc, vous attendez une prime psychologique de considération personnelle et une prime de surclassement social: quelque chose qui vous permette de regarder de haut celui qui n’a pas misé sur la France.
Ca fait beaucoup. Un truc pas risqué, qui rapporte et qui vous permette d’être un ubermensch, c’est un cahier des charges exigeant et je crains que la société capitaliste dans laquelle nous vivons ne soit pas en mesure de vous l’offrir aussi facilement que vous le pensez.
Et la souveraineté nationale n’a pas grand-chose à y voir.
Je lisais, il y a peu, un article sur le financement des entreprises ‘nouvelles) sur le materiel militaire, disant qu’il était quasiment impossible pour ces entreprises de lever des fonds auprès des banques, choses auquel le gouvernement devrait y remédier… sinon un équivalent du plan épargne avec une meilleure défiscalisation pour le particulier!
En France, on préfère qu’une licorne se fasse acheter par des fonds de pension plutôt que de lui trouver des financements.
3 Milliards d’ajustement pour l’an prochain car nos armées et leur hiérarchie font et vont faire augmenter les prix?
Mauvaise pente en perspective.
En 2021, la prévision d’ une augmentation de 3 milliards aurait été une augmentation budgétaire.
En 2022, avec 5.5% d’inflation entre janvier 2021 et juillet 2022, cela s’appelle une indexation. Ce que vous achetiez pour 100 milliards en 2021 vous coûtent 105 milliards.
Les meilleurs mensonges se cachent derrière la vérité.
@Sorensen,
Il s’agit de l’évolution des prix à la consommation. Le prix de la demie livre de beurre, du litre d’eau minérale, d’une séance de cinéma, etc.
Si on veut mesurer l’évolution des prix à la production des biens et services dans le domaine militaire, je pense qu’il faut descendre à un autre niveau de détail, et je ne sais pas ce qu’il en est.
Sinon, l’inflation se mesure en observant la variation de l’IPC (l’indice des prix à la consommation) d’un mois d’une année au même mois de l’année suivante. On parle alors en « glissement annuel ».
Ex: mars 2021 IPC = 100; mars 2022 IPC = 110 donc inflation en glissement annuelle = 10%
Mais on peut aussi en parler en moyenne annuelle. On compare alors la moyenne de l’inflation d’une année à celle de la précédente. En général, il faut attendre d’avoir terminé l’année pour savoir, ou alors il s’agit de prévisions.
Malheureusement pour nous, les journalistes économiques parlent souvent de l’inflation en « rythme annuel », qui est une expression équivoque qui peut aussi bien vouloir dire qu’on s’exprime en glissement annuel qu’en moyenne annuelle.
Le chiffre que vous donnez, de 5,5% en juin 2022, est en glissement annuel (donc juin 2021 à juin 2022). On n’a pas encore les chiffres pour juillet, vu qu’on est en début de mois. L’INSEE table sur un peu plus en glissement annuel: 5,8%.
Normalement, l’inflation est neutre pour l’Etat car ses recettes fiscales sont naturellement indexées sur l’évolution des prix, sauf si un homme ou une femme politique a la mauvaise idée de vouloir faire baisser la TVA pour des raisons démagogiques.
Donc, en principe, quand les prix augmentent de 6% en moyenne annuelle, les recettes de l’Etat en font plus ou moins autant. On parle d’élasticité des recettes fiscales au PIB car, normalement, l’inflation fait augmenter le PIB.
Le budget de l’Etat 2023 reposera sur une hypothèse d’inflation. En clair, il prendra en compte l’inflation. Sauf que cette hypothèse d’inflation est une prévision, donc elle peut être plus ou moins décalée par rapport à la réalité, en 2023.
Ex: si on a une hypothèse d’inflation de 4% en 2023, alors qu’en fait on sera à, mettons, 6,5%, on aura un solde réel de 2,5% qui correspondra à une perte réel de pouvoir d’achat pour les administrations d’Etat, car ce solde ne sera financé par aucune augmentation correspondante des dotations budgétaires.
Il est là le véritable chiffre à connaitre.
Pour l’instant, on ne sait pas quelle est l’hypothèse, parce que le budget 2023 est en cours d’élaboration, donc il est trop tôt pour s’exciter sur le taux réel 2023.
Mais en revanche, sur 2022, on sait que l’hypothèse d’inflation a été fixée à 1,5%, sous-estimée (volontairement) alors qu’on sait qu’on va terminer l’année aux alentours de 5% ou 6% minimum, donc être en solde réel vers 4% ou plus.
Mais n’oublions pas l’élasticité des recettes fiscales au PIB… L’inflation va mécaniquement augmenter les recettes de l’Etat, donc le pognon, en principe, on l’aura. Plus ou moins, on ne sait pas encore.
Donc, il faudra voir l’exécution du budget 2022, concrètement, c’est-à-dire attendre la loi de règlement, qui interviendra au printemps de l’année prochaine.
En clair, au stade où on en est, on a pas mal d’inconnues devant nous et, pour dire les choses simplement, on ne sait pas encore si les 3 milliards de rab seront complètement bouffés par l’inflation ou non.
Je récapitule:
– Il nous faut l’hypothèse d’inflation du budget 2023, ce qui nous permettra de calculer le delta, c’est-à-dire le taux réel de perte de pouvoir d’achat de l’Etat.
– Mais il ne faudra pas oublier non plus d’intégrer en positif ou en négatif l’élasticité des recettes fiscales au PIB en contexte de forte inflation.
Ex; si on a un taux de 0,8 on est mal (ça veut dire que pour 1 point de croissance, les recettes n’augmentent que de 0,8, ce qui veut dire qu’elles diminuent). Mais si on est à 1,2 ça veut dire qu’un point de croissance génère 1,2 de recettes supplémentaires.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’en France on a une fiscalité remarquable (du point de vue du financement de l’Etat, du point de vue du contribuable, c’est autre chose): le fisc sait très bien capter un surplus de pognon. Il sait très bien rafler la dose supplémentaire de crème sur le lait. Donc, on a un système qui a une bonne élasticité.
Le problème, c’est que le Prèz a fait des promesses en matière de pouvoir d’achat, ce qui implique de demander au fisc de ne pas pomper la dose de crème, qui doit rester dans le bol de lait des Français.
Donc, le mec va devoir faire de la politique et, justement, sur ce plan, il n’a plus de majorité absolue au parlement…
Voilà, dessiné à grands traits, le nouveau merdier dans lequel notre Prèz bien aimé patauge à présent.
Oui mais le IPC est la seule moyenne disponible et à cette dimension est représentatif pour se donner une idée du phénomène. Rien de factuel donc.
Vos calcules ne servent à rien et son faux. C’est plus facile d’attendre la note, mais si ça vous branche de faire la PPA du militaire sur la période, éclatez-vous et bon courage. C’est la raison pour laquelle j’ai pris l’inflation sur deux mois connus -pas en année glissante, ni en moyenne, janvier 2021 / juillet 2022-.
Bien évidemment lorsque Safran explique qu’elle a du Titane pour tenir jusqu’en automne et qu’elle ne peut plus en acheter en Russie et qu’ ailleurs ça va lui couter bonbon; j’attends plus que 5.5% je vous rassure. Enfin sur le Titane.
Mais c’est bien que vous ayez précisé les choses.
Avec ce genre de raisonnement, on augmenterait jamais le budget des armées…..
Les armées sont sensées être au service des pays qui les payent, pas l’inverse.
Alors deux problèmes… 1/ Nupes va voter cela ? LREM va accepter que sa loi soit voté avec l’appui de RN et se faire accuser de collaborer avec des « fachos » ?
2/ On dépense encore de l’argent que nous n’avons pas. 112% de dettes..
Sur le 1 j’en sais fichtre rien, comme tout le monde en fait.
Par contre sur le 2, tout les pays du monde sont endettés, et dans l’absolu même sur endettés. Particulièrement les grandes puissances. Et pourtant, tout ces pays, nous y compris, investissons dans la défense (entre autres).
Le Japon était à 246% y a pas si longtemps par exemple, 246% quoi ! Et malgré cela ils continuent de faire des « chèques ».
Donc « ça va », y a de la marge…
Un jour ou l’autre , cette dette disparaitra( trop énorme, too big to death) et on se lèvera un matin, comme tous les autres matin, effacée , disparue, par des accords mutuel ou réglée en monnaie de singe universelle. Ils savent faire..
A-lex
« ………Le Japon était à 246% y a pas si longtemps par exemple, 246% quoi ! Et malgré cela ils continuent de faire des « chèques »…………. »
Bonjour,
Sur le « fond, votre discours se tient », en effet les agents privés ( les ménages, mais aussi les entreprises ) en investissant (dans leur domicile ou dans des immobilisations corporelles et incorporelles )s’endettent parfois pendant 20 / 30 ans
Il y a cependant un problème géopolitique : qui détient la dette de la République Française ?
Sont ce des « nationaux » ou des intermédiaires financiers étrangers ?
( sachant qu’un créancier détient toujours un certain pouvoir sur son débiteur; pouvoir qui croît en fonction du taux d’endettement et du volume de l’endettement …)
Bien à vous.
Il ne faut pas prendre la dette japonaise comme exemple car 95% de celle-ci est interne. C’est l’avantage de cette dernière; ce sont les japonais qui possèdent la dette de leurs pays et non des puissances étrangères. Donc personne ne peut venir réclamer une dette venue à échéance. De plus c’est l’un des pays les plus épargnant. Pour comparaison l’épargne française représente 3 500 Mds soit 1,75 fois la dette et pour le Japon elle est de 14 500Mds soit 2,5 fois la dette japonaise. Le taux d’intérêt sur 10 ans est de0,08% et 1% sur 30 ans. donc il rembourse à peu près la même somme qu’il emprunte.
Donc en taxant un peu plus l’épargne ou en augmentant les impôts (taux d’imposition japonais = 36% – France 57%); ils pourraient régler le problème. mais cette dette élevée n’impacte pas l’économie – on parle de principe de dette perpétuelle
@Alraune,
La dette publique japonaise est en fait en grande partie détenue par la banque centrale japonaise, qui est une émanation de l’Etat.
C’est une dette qui est neutre, car l’Etat est en fin de compte son propre créancier et son propre débiteur. D’un stricte point de vue comptable, elle pourrait être rayée d’un simple trait de plume, mais c’est une mesure non-conventionnelle à laquelle le secteur bancaire refuse de s’accoutumer. C’est une sorte de tabou.
Mais il y a d’autant moins de raison de le violer que cette partie-là de la dette peut se rouler indéfiniment. Donc, elle est stockée dans le bilan de la banque centrale qui grossit, grossit…
La partie de la dette qui est détenue par les épargnants japonais n’est pas un avantage: si l’Etat japonais plante ses créanciers sur cette partie de la dette, il ruine ses épargnants. Donc son économie en fin de compte.
En revanche, l’Etat japonais peut planter ses créanciers étrangers: ce seront les épargnants étrangers qui assumeront la perte, ce qui est plus avantageux, sous réserve de l’atteinte au crédit du pays qui fait défaut et des conséquences de ce défaut sur ses capacités futures à attirer les capitaux étrangers: quand vous plantez vos créanciers étrangers, en général vous êtes blacklistés et plus personne ne vous prête.
La ventilation de la dette: 43% pour la banque centrale, le reste aux ménages et aux entreprises, et un fond de verre à dents pour les créanciers étrangers.
Ils sont peinards: 43% de leur dette, c’est de l’argent magique (c’est celui qui ne vous appartient pas, que vous avez créé par un jeu d’écritures et que personne ne vous réclamera jamais). Et pour le reste, ils ont les actifs correspondants pour couvrir sans aucune difficulté.
Donc, à 250% d’endettement, les Japonais dorment tranquilles.
112% de la richesse produite en une année *
@marianne
1) Le problème du vote des parlementaires, c’est surtout celui de l’abstention des jeunes, qui devraient être les premiers concernés par le choix « Russes ou morts? »,
2) les 3 Md€ sont une augmentation des investissements dans la Défense via de l’emprunt (dette), mais cela vous choque-t-il plus que les 100 Md€ d’investissement proposés par Olaf Scholz (en tant que Chancelier, alors qu’il refusait toute augmentation en tant que Ministre des Finances de Merkel), et cela après avoir modifiée la Constitution Allemande pour autoriser un « déficit » interdit auparavant ?
Avons-nous du changer la Constitution de la France par un vote au Congrès à Versailles pour ces 3 Md€ supplémentaires ? 😉
Chez les jeunes communies , extrême gauche, voire certains durs de EeLv, ainsi que des lfi diraient plutôt « rouge que mort »
Je mets dans ce package les syndicalistes de l’unef et affidés
N’oubliez jamais que c’est dans ce créneau là que ce sont trouvés les porteurs de valises…que l’on encense aujourd’hui tels qu’elsa triolet et aragon…qu’en pensent les parents d’appelés morts pendant la guerre d’algérie par les armes achetées par de l’argent transportés par ces gens ( et la liste n’est pas exhaustive).
C’est le premier ministre qui est responsable de la préparation des forces, non ? et Jean Luc n’a pas eu le poste ? Pour votre point deux il n’y a aucun problème pour accueillir l’immigration non choisie même si au doigt mouillé un mineur non accompagné coute annuellement le prix de dix obus de 155. S’ils étaient 10000 cela deviendrai effectivement un problème, il faudrait choisir entre 100 000 obus de 155 tous les ans ou des forces de l’ordre supplémentaires couteuses qui elles aussi nous couteraient 100 000 obus tous les ans. Effectivement nous n’aurions pas l’argent ! Mais nous n’en sommes pas la ? Rassuré moi, l’important c’est bien des députés incultes mieux payés que des cinq étoiles pour bien montrer son mépris de classe à ces cons de militaires qui sont forcément des fachos qui votent RN ?
@ vno, bien vue votre caricature finale : elle correspond bien à ce que les élus pensent des militaires.
Emprunter pour investir, c’est normal, la dette n’est pas un problème.
Où on est encore en retard d’une guerre. « On » va faire un zénial plan pouvoir d’achat en mode « helicopter money » (donc remettre une pièce dans le bastringue en excitant encore plus la tension offre/demande – cf 1981, un jour sans fin ce pays…), alors que la planche à billets c’est déjà de l’histoire ancienne ! A cause de l’inflation, et des obligations qui y sont indexées, +15 milliards pour le service de la dette cette année (cf dernière PLFR) – qu’on va devoir trouver évidemment en émettant de la dette… Sauf que maman BCE c’est finito : va falloir mendier auprès du marché. Complet délire, plus personne ne maîtrise plus rien en fait, dans tous les domaines – finances, justice, sécurité, invasion de cafards. D’où le credo de notre classe politique : « hors l’UE point de salut, la France on sait que c’est foutu – fondons nous dans le magma informe de l’Etat liquide des commissaires ; et on le sait trop bien, vu que c’est nous qu’on l’a emplafonnée dans le mur avec rage et acharnement. »
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/comment-linflation-fait-bondir-le-cout-de-la-dette-pour-letat-1684614
Gouverner c’est prévoir et choisir, dit-on. Mais on est dans une basse-cour peuplée de canards sans tête ; et on ne sait plus que prévoir ce qui s’est passé 12 mois plus tôt, à grand peine.
@Vinz
: va falloir mendier auprès du marché.
Eh oui, sauf que les marchés ont horreur de l’inconnu , c’est pour cela que le vote Macron était le seul possible, je ne parle pas de Merluche, plus personne ne voudrait nous prêter et Le Pen , elle, serait obligée d’emprunter chez Poutine, avec un changement d’alliance à la clef ce qui réjouirait d’ailleurs beaucoup de nos contributeurs patriotes .
Le consultant Macron n’a pas le bon logiciel pour lire corrrectement les évènements. C’est pourquoi il passe son temps à courir après – un destin de feuille morte.
le pen aurait été forcé de faire des économies pour réduire la dépendance aux marchés extérieurs et donc d’assainir notre position financière, ce que manifestement ton candidat « raisonnable » a été infoutu de faire en 5 années et vu les 25 milliards qu’il balance à vue sans souci de cohérence, on peut dire qu’il saura pas plus faire dans les 5 ans qui viennent que dans les 5 ans qui l’ont précédé
d’ailleurs il a été infoutu que de ça, parce que pour l’explosion de la dette et du déficit du commerce extérieur, ton mozart de la phynance a véritablement inscrit son nom dans l’Histoire.
« faire des économies pour réduire la dépendance aux marchés extérieurs »
Là, Czar, vous dites un truc un peu trop intelligent pour moi: je ne vois pas en quoi la rigueur budgétaire diminue notre dépendances aux marchés extérieurs.
On parle de dépendances aux marchés extérieurs quand on exporte, par exemple.
Vous êtes un constructeur automobile allemand, vous exportez un tiers de vos bagnoles aux Etats-Unis, mettons. Si le marché US prend froid, c’est vous qui toussez.
C’est ça, par exemple, la dépendance aux marchés extérieurs. Je ne vois pas vraiment en quoi l’Etat, en faisant des économies, diminue cette dépendance.
On le voit d’ailleurs très bien dans le cas de l’Allemagne: elle a un budget équilibré, mais ça ne réduit pas du tout l’exposition des entreprises allemandes aux risques de marché à l’export. A la limite ça l’augmente puisque la dépense publique, en principe, dope la demande intérieure. Donc, permet aux entreprises nationales d’avoir un marché intérieur sur lequel elle peuvent se replier en cas de problème à l’export. Genre guerre des tarifs douaniers à l’improviste, façon Trump.
Autre exemple, toujours allemand. je cite de mémoire: une entreprise allemande sur deux a au moins un maillon essentiel de sa chaine de valeur situé en Chine (le chiffre n’est peut être pas exact, mais c’est l’idée, quoi). Donc, grosse dépendance. Plus que ça, même, vulnérabilité.
Je vois pas en quoi le niveau des dépenses publiques allemandes peut faire varier le truc à la baisse.
Bon, je me goure, oukoi?
D’une façon générale, plus vous diminuez vos dépenses publiques moins vous obtenez d’effet de levier keynésien sur votre marché intérieur, qui devient peu dynamique, plus vous devenez dépendant pour votre approvisionnement des marchés extérieurs, où vont se fixer les prix.
Résultat des courses, vous êtes bien parti pour importer de l’inflation en cas d’augmentation des prix sur ces marchés.
Ex: Afin de réaliser des économies, vous sabrez les financements de la recherche pour produire des moteurs électriques et des batteries. Vous n’en produisez pas, donc vous les importez pour les mettre dans les bagnoles que vous produisez. Bon, très bien c’est super, vive le commerce. Mais le jour où leur prix augmente, vous êtes bien obligé d’augmenter le prix de vos bagnoles. C’est de l’inflation importée.
Voilà un exemple certes théorique qui montre qu’une économie budgétaire peut conduire à de l’inflation importée, donc à une dépendance-prix de votre marché intérieur par rapport aux marchés extérieurs.
Vous êtes sur de votre proposition de départ?
Je pense que vous avez mal formulé: quand on diminue la dépense publique, on diminue la demande, donc, on diminue les importations, ce qui dans votre esprit de souverainiste invétéré veut dire « réduire la dépendance aux marchés extérieurs ».
Non, vous ne la réduisez pas: vous réduisez vos importations, c’est tout. Mais ce que vous ne savez pas produire, donc ce que vous importez, ben vous ne savez toujours pas le produire. Votre dépendance reste identique, mais elle ne s’exprime plus par une importation, mais par la frustration d’un besoin.
Ex: avant, vous importiez 800.000 écrans TV par an de Chine. Vous baissez vos dépenses publiques, maintenant vous n’en importez plus que 400.000. gain d’indépendance ou pas?
Votre dépendance aux écrans chinois reste ce qu’elle est, vous avez juste 400.000 consommateurs qui n’ont tout simplement plus assez de pognon pour s’acheter une téloche, c’est tout. C’est la frustration du besoin.
Si vous voulez ne plus dépendre des écrans chinois, il faut créer une filière de production d’écrans pas cher en France, donc verser des subventions, donc augmenter la dépense publique. En fait, il faut faire le contraire: dépenser plus, pas moins.
Il y a deux façons de soumettre un pays : par la force et par la dette…
Le problème est que les banques internationales demandent des garanties et notamment que tu ouvres les livres de compte….
Pas vraiment. Elles regardent surtout la capacité d’un État à prélever l’impôt. C’est la raison pour laquelle l’état jacobin français est très solvable, tandis qu’un état comme l’Italie les intéresse beaucoup moins.
L’inflation , c’est le social, et touche le social..
Depuis longtemps, et je ne vais pas rentrer dans les détails, pourquoi u pays n’aurait pas le droit de créer une monnaie sociale (euro social) pour gérer certains de ces problèmes.( et de tous ceux qui seraient supprimés)..je vous laisse penser les implications mais aussi les solutions, car c’est jouable. Quand le peuple va, tout va, et pourtant vous savez tous que je ne suis pas de gauche…
Nous ne sommes pas les seuls à être endettés, après le covid, la guerre en Ukraine est une nouvelle situation exceptionnelle….
Mais, c’est vrai qu’un jour ou l’autre, il faudra bien se décider à serrer la vis…..
De toute façon notre seule ambition est d’essayer de rendre un peu opérationnel l’anti modèle d’armée échantillonaire que nous avons. Donc quelques milliards de plus…
Alors qu’on a clairement pas besoin de revenir au volumes de 1989 mais grosso modo à ceux de 2007 avec des ajustements et corrections notamment dans la DCA, les drones, les avions de transports et les hélicos.
Il faut aussi considérablement accélérer les programmes. On ne peut pas attendre l’avion tactique envisagé pour 2040 car c’est sur lui qu’on pourra reconstruire une capacité de transport.
70 milliards hors pension en 2023 financés par des coupes budgétaires sur le non regalien dans le budget.
Et surtout, surtout, une stratégie avec un modèle d’armée qui en découle qui soit cohérent avec nos capacités financières. Une stratégie de grande puissance en asie pacifique c’est trop gros pour nous par exemple, on a (hélas) pas les moyens d’avoir une flotte hauturière importante, on construit des patrouilleurs pour y préserver nos ressources et basta. Pour moi la priorité doit être l’Afrique et subsidiairement aider l’OTAN en europe de l’est.
Pour le recrutement, malheureusement, il faudra passer par une dose de conscription de 30 à 40 000 jeunes à sélectionner pour un service d’un an car on a pas assez de volontaires.
Bonjour, le probleme avec les conscrits, c’est que l’on ne peut pas les projeter hors pays (métropole et dom tom), c’est un peu pour cela qu’on les a retiré
Les VSL sont allés au combat. Donc les conscrits étant peu nombreux et volontaire dans ce que je propose le problème ne se poserait pas.
@Mat49,
Votre « dose de conscription » destinée à sélectionner 30 à 40.000 jeunes afin de compléter des effectifs pose un problème d’égalité devant la loi, qu’on fasse du service militaire un droit ou un devoir.
Là, on voit bien que cette « dose de conscription » n’est pas conçue pour satisfaire à une obligation légale donnant le droit ou imposant le devoir à tout citoyen de faire son service, mais conçue pour permettre à une armée de compléter ses effectifs en fonction de ses besoins.
Donc, dans un tel système, les critères de sélection des (mal)heureux élus n’ont plus rien à voir avec une conception universaliste et égalitaire du modèle républicain, ils visent à satisfaire un besoin en personnel, c’est tout.
Et ça, ça pose problème, il me semble: soit tout le monde fait son service, soit personne. On ne sélectionne pas un petit groupe dans une multitude juste pour satisfaire un besoin de personnel qu’on ne veut ou ne peut pas couvrir par un recrutement.
Et en plus, ça peut s’apparenter à une forme de travail forcé.
Mat49, les VSL étaient juridiquement des engagés : l’on pouvait donc les utiliser dans des opérations qui ne consistaient pas à défendre le territoire national.
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La justification du service militaire obligatoire, c’est la défense du territoire national.
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C’est pour envoyer les Appelés en Algérie que les ministres de la 4ème République (Mitterrand, Mollet, Mendès…) répétaient « l’Algérie c’est la France ».
Le budget de l’armée Française ne doit pas se disperser inutilement. Il ne faudrait pas suivre l’exemple de certains pays européens en « panic mode » avec leur frénésie d’achats compulsifs.
La France a de nombreux projets couteux qui l’attendent (porte-avions, successeur au char Leclerc, avion de 6e génération…)
Inflation de fin d’année 10 à 12 %. En euros constant +4,1 milliards d’euros. L’ augmentation de 3 milliards d’euros représente une diminution de 1,1 milliards d’euros en euros constant.
Absolument, mais la fourchette va de 7.5 à 12%. Dans tous les cas, une fois l’inflation 2022 connue, il y aura une inévitable érosion budgétaire en définitive.
Sacré calcul. Je ne savais pas que le panier de la ménagère comportait aussi de l’armement ou que la paquetage des militaires incluait autant de yaourt et de forfaits téléphone.
Déjà que c’est limite malhonnête de comparer les inflations entre 2 pays Européen puisque les « paniers » et donc les budgets qui y sont consacrés, peuvent être bien différents, mais entre celui de militaires et de ménages …
Pour faire des armes ils faut des matières premières. ca tombe mal, ce sont elles qui alimentent l »‘inflation en bonne part.
Pis Safran, Dassault, Nexter & co devront aussi revaloriser les salaires de leurs employés, parce qu’avec la hausse des produits de premières nécessités, ça va brailler.
Pis si on ne veut pas paupériser la troupe et les fonctionnaires, revaloriser idem leurs divers traitements
etc.
C’est surtout que l’industrie notamment agro alimentaire française s’est orienté vers le haut de gamme cher, genre bio, AOC, blablala
Bref il y a un décalage entre l’offre française et ce que les Français peuvent acheter, ça va se voir par une baisse de la consommation…
Oui il y a de l’inflation mais tirer des prévisions chiffrées, à 100 millions près, à partir du chiffre de l’INSEE sur l’inflation pour les ménages pour de l’armement ou le budget de l’armée de façon générale c’est tiré par les cheveux pour le moins.
Si vos fournisseurs d’armement ont subi une hausse de 20% de leur matières premières vous irez leur faire avaler que vous ne payer que ce disent les chiffres de l’INSEE pour l’inflation pour les ménages.
Les gros contrats n’ont que faire de ce chiffres qui ne leur correspond pas ils ont des formules, fort complexes, de réactualisation en fonction de leur matières premières, etc. pas du cout de la vie d’un foyer calculé au mois.
Sans parler de l’ingénierie financière derrière (couverture taux de change, etc.) effectuée par les fournisseurs. On commande pas un char que l’on reçoit le lendemain par Chronopost.
Le seul gros truc qui va prendre à court terme le chiffre de l »INSEE c’est la masse salariale des armées mais il est probable que cela sera bien en deçà.
@Victoire 1,
Non, c’est plus compliqué. Et puis, n’oubliez pas que les 3 milliards ne sont pas pour 2022, mais pour 2023.
Donc, l’inflation de fin d’année 2022, on s’en fiche, ce n’est pas le même exercice.
Sur le fond, je développe pas, j’ai déjà fait une réponse à Sorensen supra.
Budget 2022 – 41 milliards – inflation 2022 probablement 8/10% (moyenne) soit 44.28 milliards en réactualisé…
Concernant les matériaux employés par les entreprises de la bidt:
Coût des métaux entre 50 et 250% pour les rares
Composants électroniques, ça n’a plus de prix pour le moment, le but sera d’en obtenir une fois les stocks tampons épuisés
Donc, pour entamer le début de la remontada il faudrait un budget minimum de 47.5 milliards
Quand à l’incidence du prix gaz + elec sur la production des usines c’est un épais brouillard, ma boule de cristal est aveugle
ça doit à peine couvrir l’inflation (perte de valeur de la monnaie + hausse du coût des nouvelles générations de matériels), de l’aveu même des chefs militaires… on ne parle pas là d’une remontée en puissance, mais simplement d’éviter le déclassement définitif de l’armée française en renouvelant simplement un matériel hors d’âge. Mais en un sens c’est rassurant : en l’absence d’outil militaire proportionné, nos zélites ne peuvent pas faire leur guerre à la Russie (rejouer la guerre de Crimée)… un mal pour un bien, en quelques sortes !
@Roland,
Le budget 2023, en cours d’élaboration, sera comme les précédents et les suivants fondé sur une hypothèse d’inflation, qui sera très certainement sous-évaluée, mais qui intègrera au moins partiellement l’inflation future, sur l’exercice 2023.
Donc, en fait, on aura une sorte de taux réel.
J’explique: mettons que l’hypothèse d’inflation 2023 soit fixée à 4% et que l’inflation constatée soit de 6%, le taux réel d’érosion monétaire subi par le budget sera de 2%, ce qui correspondra à la véritable perte de pouvoir d’achat.
Mais, en cas d’inflation, les recettes publiques augmentent, parce que l’inflation provoque une augmentation du nominal du PIB. Or, il existe une élasticité des recettes fiscale au PIB, ce qui veut dire en clair que lorsque le PIB augmente les recettes augmentent elles aussi, plus ou moins.
Mais on peut le montrer plus simplement avec la TVA: vous avez une TVA à 20% sur un bien HT de 100 € soit 20 € de TVA. Là-dessus, inflation de 6%, donc le prix HT du bien passe à 106 €, ce qui nous fait donc une TVA de 21,2 €.
L’Etat vient donc de se mettre mécaniquement 1,20 euro en plus dans la fouille sans avoir à bouger son gros cul pour aller au tapin (façon de dire qu’il n’a pas eu à augmenter son activité pour produire ce résultat, qui est mécanique).
En fait, les revenus de l’Etat étant indexé sur l’inflation, dans une certaine mesure, l’inflation est neutre. Enfin plus ou moins, parce qu’il n’y a pas que la TVA dans la fiscalité française. Il y a plein d’impôts qui ne sont pas liés aux variations de la masse monétaire. Bref.
Donc, vous devez rajoutez dans la formule alchimique qui va vous donner la vraie dépense exécutée la plus value fiscale que l’Etat va réaliser du fait de l’inflation. Ou peut-être la moins value. Parce qu’en fait tout cela dépend du niveau de la croissance. Donc, il y a aussi une hypothèse de croissance dans le budget.
Donc, toussa c’est compliqué parce qu’on sait pas encore.
En fait, il faudra attendre le printemps 2023 pour savoir si l’inflation actuelle, celle de cette année, a bouffé l’effort budgétaire sur 2022, et le printemps 2024 pour savoir si l’inflation de l’année prochaine va bouffer la rallonge de trois milliards d’euros de 2023.
Pourquoi? Parce que c’est au printemps de l’année suivante qu’intervient la loi de règlement de l’année antérieure. Or cette loi de finance est celle qui acte de ce qui a effectivement été dépensé.
Pour l’instant, on se perd en conjectures sur une conjoncture.
Chuis désolé les mecs, mais c’est quand même écrit dans la Bible: l’apocalypse, donc la révélation, c’est à la fin des temps. Faudra patienter jusque-là. Enfin juste un an ou deux, quoi.
Remarquez, Roland, je suis en train de prendre conscience que je vous demande de vous retenir deux ans avant de dire des conneries, ce qui est réellement surhumain. Non, finalement, ne faites pas attention, continuez.
On verra bien, de toute façon.
C’est ballot pour les munitions ! Les dépôts ont été fermés et vendus pour la plupart !
@marianne
Résultat : 170 823 135,63 Euros
Compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, le pouvoir d’achat de 400 000 000,00 Anciens francs en 1940 est donc le même que celui de 170 823 135,63 Euros( cent soixante dix millions huit cent vingt-trois mille cent trente-cinq euros en 2021)
Pourquoi ce chiffre me direz-vous ? Eh bien, il correspond aux 400 millions de Francs 1940 d’indemnités d’occupation versés par le gouvernement de Vichy aux forces Allemandes PAR JOUR, et ce,pendant 1500 jours (soit environ 62 milliards d’euros chaque année ).
Comparaison n’est pas raison certes, mais emprunter l’équivalent de douze jours d’indemnités pour qu’un jour cela ne se renouvelle pas ne me semble pas cher payé .
Quant à la dette, bien évidemment nous ne la rembourserons pas, ni nous, ni nos enfants, ni nos petits enfants, ni nos arrière-petits-enfants, elle est devenue perpétuelle.
Dette perpétuelle peut être, si elle était stable ce serait déja ennuyeux mais ce n’est pas le cas. Donc le remboursement de chaque échéance des intérêts (en augmentation) rogne de plus en plus fort le budget disponible.
Merci pour ce rappel, on ne le voit cité que trop rarement.
L’Allemagne nous a mis à genoux, et en 1953 ‘on’ (USA) nous a imposé ‘l’accord sur la dette allemande’.
1953, l’année du début de la remilitarisation de l’Allemagne, je crois.
« Quant à la dette, bien évidemment nous ne la rembourserons pas, ni nous, ni nos enfants, ni nos petits enfants, ni nos arrière-petits-enfants, elle est devenue perpétuelle. »
Mauvaise nouvelle : le service de la dette, vous le payez rubis sur l’ongle à échéance. C’est l’un des premiers postes budgétaires. Pour 2022 on va vers les 50milliards.
https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/charge-de-la-dette-publique-en-2022-vers-les-50-milliards-deuros
Sachant que la moitié de la dette est détenue par des organismes étrangers. Celle-là vous la remboursez où vous ne financez plus vos dettes pour trente générations.
Ce qui ne peut pas durer, ben ne dure pas.
@Vinz,
Oui mais l’astuce, c’est que ces 50 Mds € sont entièrement… empruntés.
Autrement dit, on paye les intérêts de la dette en empruntant à nouveau, ce qui signifie que nous capitalisons les intérêts (l’anatocisme des intérêts), ce qui signifie donc, rebelote, que la plus grande partie de notre dette publique est en réalité constituée d’intérêts qui s’empilent les uns sur les autres en se fossilisant dans les couches profondes de la dette.
On a capitalisé des intérêts qui remontent à je ne sais pas quand. Et on fait rouler tout ça.
@tschok
Oui, c’est une sorte de rente perpétuelle ou presque ,lorsque dans vingt ans, dans trente ans , dans cent ans la somme des intérêts empiles sera trop démentielle. soit, nous ferons défaut, et nous ne rembourserons plus rien, mais en contrepartie plus personne ne nous prêtera, bah la belle affaire , soit l’inflation à la république de Weimar pour nos emprunts non indexés nous permettra de rembourser en monnaie de singe, soit nous ferons partie d’une confédération européenne et les fourmis bataves, norvégiennes, danoises rembourseront pour nous en échange de nos missiles hypersoniques qui les protégeront.
Zut j’avais compris que l’industrie était déjà prête à produire plus (en 15j) lors de son interview précédente. Là je comprends que l’industrie est prête à commencer à y réfléchir.
Par contre je n’ai pas compris si on avait déjà réfléchi à commander plus…le respect de la LPM ne voulant pas dire commandes supplémentaires si je comprends bien le terme programmation.
Il me plait déjà le nouveau ministre, il pourra toujours se reconvertir à la Dicod dans 5 ans
Inflation à fin Juin: 5.8%
Budget des armées 2022 : 44 Milliards
Impact de l’inflation 2022 sur le budget : 2.552 Milliards
Augmentation nette hors inflation : 0.448 Milliards, soit 1%.
Alors, bon, tous les postes de budget du Min Déf ne sont pas forcément impactés en linéaire par l’inflation, mais çà relativise quand même la performance et encore plus le péril slave….
@LEONARD,
Les 5,8%, c’est l’inflation en glissement annuel, donc de juin 2021 à juin 2022.
Alors oui, certes, une grosse partie du glissement annuel, donc une grosse partie de la courbe, se trouve en 2022. Ce qui veut dire que la plus grande partie de la perte de pouvoir d’achat constatée entre juin 2021 et juin 2022 est localisée sur le premier semestre de l’année. Mais c’est moins que 5,8%.
L’hypothèse d’inflation pour le budget 2022 était de 1,5%; Il faudra attendre la fin de l’année pour avoir l’inflation totale de l’année 2022 et calculer le taux réel d’érosion monétaire subi par le budget de la défense.
On a déjà provisionné l’inflation 2022 à hauteur de 1,5%, donc la pente à gravir, ce n’est pas l’inflation de l’année 2022, mais l’inflation de 2022 moins 1,5%.
Mettons qu’on termine l’année à 6% en taux annuel, moins 1,5% ça ferait un taux réel de 4,5% pour le budget de l’Etat dans son ensemble, hors éventuelle hausse des recettes d’ici à la fin de l’année, en raison de l’inflation justement.
Pour l’instant, on est sur des calculs très théoriques de perte de pouvoir d’achat pour l’Etat en général et pour le budget défense en particulier.
Aujourd’hui nous sommes à 8,6% d inflation. Le budget de la défense étant à 32 milliards, une augmentation de +3milliiards couvre juste l inflation.
Sylvain :
« ……….Aujourd’hui nous sommes à 8,6% d inflation…. »
Bonjour,
En France, c’est un peu moins (mais cela reste extrêmement important et donc économiquement dangereux ) :
« …….La hausse des prix continue sa vive progression en France . En juin, elle a atteint 5,8 % sur un an après 5,2 % au mois de mai, selon l’estimation provisoire publiée ce jeudi par l’Insee………… »
Bien à vous.
https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/linflation-en-france-approche-la-barre-des-6-1582703
C’est un bon début je vais pas cracher dans la soupe, maintenant reste à voir où ira ce budget.
Depuis des décennies, le budget alloué à la Défense est amputé de façon « exceptionnelle » en fin d’exercice budgétaire et ce, en totale contradiction avec les annonces initiales. Or, l’exception est devenue la règle. Le format des Armées a ainsi diminué lentement mais sûrement et le titre V, les équipements, supportant le gros des coupes budgétaires. Résultat, une Défense anémique, « echantillonnaire », sans réelle capacité opérationnelle durable. Bon, aujourd’hui, la donne est différente. L’offensive russe en Ukraine représente un risque majeur d’extension du conflit en Europe. Cela rappelle à tous, la nécessité de posséder une armée solide. Mais la vraie question que soulève l’article est de connaître le niveau de détermination du gouvernement sur la question du budget de la Défense. Dans l’hypothèse d’une fin proche du conflit en Ukraine (peu probable mais pas impossible), avec un retour à la situation antérieure, la perception de la menace évoluera naturellement à la baisse. Dans ce cas, est-ce que les promesses faites aujourd’hui seront tenues ? Rien n’est moins sûr.
@Sergio,
« Dans l’hypothèse d’une fin proche du conflit en Ukraine (peu probable mais pas impossible), avec un retour à la situation antérieure »
Une petite observation. Si je compte bien, cela fait deux hypothèses, pas une:
– Fin proche de la guerre
– Retour à la situation antérieure
La première hypothèse, elle est admissible. Le seconde en revanche, même au cas où la première se produirait, me semble malgré tout moins probable.
J’ai quand même l’impression que l’Est et l’Ouest sont bien partis pour se faire la gueule pendant un certains temps. Ce sera plus qu’une simple bouderie, bien sûr. Disons les choses autrement: la fin de la guerre en Ukraine ne mettra pas fin ipso facto à l’état de guerre à bas bruit qui oppose la Russie à l’Occident.
Dans de telles circonstances, les dépenses militaires conserveront une trajectoire haute, avec de l’inertie.
C’est un scénario qui me parait plus probable qu’un retour à la situation antérieure et youpi vive la paix dans le monde, on désarme.
Si on pouvait, avec ces 3 milliards, se payer une réelle stratégie, d’acquisition, d’équipement et d’emploi, ça serait pas mal. On voit déjà fleurir les listes à la Prévert (et un deuxième porte avion par-ci, et 100 CAESAR de plus par là, et pis mettez y voir un peu de drones, il reste un peu de Tigre, je vous le mets?) et ça risque de se fritter à Ballard pour couper le gâteau (faut dire, ils était plutôt habitués à ramasser les miettes).
L’inflation va bouffer ça et la hausse des coûts de MCO avec.
C’est déjà une victoire en soi que de sanctuariser le budget, Parly l’avait souligné
C’est dire…
3 milliards de plus que…quel budget?
Entre réserves, vente d’arme des armées…
Difficile d’y voir claire…
On vend tout et on devient neutre… ça c’est une rupture!!!!
Le ministres des Armées??? Je dirais même plutôt, le ministre désarmé….une vulgaire faute de frappe, visiblement assez récurrente dans nos médias.
Avec la nomination de tous ces nouveaux ministres PS et PC du nouveau gouvernement j’ai comme un doute sur la mise en pratique de cette annonce. ça me rappelle la fermeture de Fessenheim et les déclarations de campagne de Macron sur le nucléaire, vite oubliées une fois élu …
Ben voyons surveillons les chevaux..ils ont des sous sous leurs pattes..
Produire plus vite, je ne pense pas être le seul, mais lors de salons comme le FED…Eurosatory nous nous extasions devant le matériel high-tech et que l on demande . » c est pour quand…ça sera vite fabriqué «  la réponse depuis des années est toujours la même. Vite s il y a des sous…
Et si les députés anti militaristes ne s en mêle pas…on pense au memes ..
Une autre politique militaire est urgente plutôt que ce cirque budgétaire bidon dont on sait depuis des années qu il n est jamais respecté.une défense basée sur des drones des missiles stratégiques une escadre de sous marins et de la cyber et du maillage dot anti char et guérilla.le Sahel c est fini et on y a gaspillé au moins 15 milliards pour un résultat bien faible.une autre défense est nécessaire indépendante du bla bla européen et des lubies franco allemandes.les russes sont rincés pour un moment mais gare aux chinois dans nos zée ou des petits patrouilleurs armés d une pauvre 12 7 ne feront peur à personne.mais il n y a pas de parole politique forte pour changer notre gestion inerte.Macron est en mode survie pas de vague et on aura un budget comptable statique
Eh Oh , les copains, faut arrêter de fantasmer…et sortir la calculette !
3 Mia sur une base de départ de 41Mia, cela représente une augmentation de 7,3%.
Or l’inflation va progressivement monter entre 8% et 10% d’ici la fin de l’année. Nous sommes déjà à 6%.
Ce qui est présenté comme une hausse est en réalité ….une baisse.
Et avec cette baisse, il va falloir acheter des Caesar, poursuivre la construction des SNA , poursuivre la construction des frégates et corvettes, poursuivre l’acquisition de Rafale…etc….
C’est comme dans le film « à la poursuite d’octobre rouge », où le sénateur dit « pendant que je caresse l’enfant, je lui vole sa sucette ».
Nous avons le plus haut niveau de dépenses publiques de l’OCDE, et avec cela, nous avons un système de santé qui s’écroule, une éducation nationale qui s’écroule, une organisation d’événement sportif défaillante, et une Défense Nationale qui n’arrive pas financièrement monter en puissance. Bon sang, mais où passe la différence ? Détournement massif ? France-Vénézuéla , pays frères ?
« Bon sang, mais où passe la différence ? » Aide sociale. Le budget de la sécu est bien supérieur à celui de l’état.
C’est marrant pour certains, quand chez nous il y a une augmentation du budget, l’inflation devient l’excuse pour dire que ça ne fait rien.
Par contre quand c’est les autres pays, là d’un coup la moindre augmentation ne va pas prendre en compte l’inflation.
Si la Russie annonce augmenter son budget de 4% et que l’inflation est à 10% , verra t’on ici des gens affirmer qu’en fait ça n’est pas une augmentation ?
Et au vu de l’inflation en Turquie, est-ce qu’il y a quelqu’un qui va me dire qu’en fait le budget militaire turque a diminué de moitié ?
En fait la question qu’il faut se poser, c’est qu’est ce que l’inflation et est-ce qu’il faut tout généraliser quand l’inflation est essentiellement un problème sur l’énergie ?
Qu’il y ait des choses plus coûteuses comme le carburant ou certains composants dans l’industrie, d’accord, mais cela ne peut pas se globaliser à l’ensemble du budget des armées, n’en déplaise aux grands mathématiciens de ce blog qui ne veulent pas trop chercher compliqué.
@tow,
Qu’est-ce que l’inflation? Alors, en ce moment on a l’embarras du choix. Pour l’instant, les économistes disent (enfin ceux que j’ai écoutés):
On a de l’inflation importée (matières premières, énergies) avec somme toute une incidence relative de la guerre en Ukraine, parce que la hausse des cours s’était amorcée bien avant, dit-on. Oui, m’enfin elle persiste et cela rajoute de l’incertitude.
On aurait, mais ce n’est pas très clair, de l’inflation « surchauffe », imputable à la difficile reprise économique après Covid difficile en Asie, ce qui perturbe les approvisionnements des entreprises en Europe, d’où hiatus entre une demande des consommateurs qui reste élevée, alors que l’offre peine à suivre. Cette inflation-là serait plus américaine qu’européenne, dit-on. Ah bon.
Pas d’inflation dite « salariale » (c’est la « mauvaise » inflation, celle qui engendre une spirale inflationniste dont il est difficile de se sortir) mais elle ne va pas tarder à s’installer, en dépit des efforts du gouvernement pour donner plus de pouvoir d’achat aux Français sans créer d’effets inflationnistes.
Pas d’inflation dite « monétaire » (due à un gonflement artificiel de la masse monétaire, celle que redoutaient les Allemands quand la BCE faisait du QE à fond la caisse, mais qui ne s’est pas produite, alors que la BCE va mettre fin à cette politique de rachats de titres de dettes souveraines).
Ca, on ne sait pas trop sur quoi ça peut déboucher.
Et on aurait une inflation qui serait assez proche de l’effet d’aubaine: les agents économiques augmentent leur prix parce que l’acceptabilité de la hausse des prix par leurs clients, conditionnés par un climat social inflationniste, est plus élevée. Mais en réalité, ces augmentations de prix ne reposeraient pas sur une nécessité de reconstituer une marge amoindrie par la hausse du coût des facteurs de production, qui demeurerait relativement faible.
Ca correspond à des agents économiques qui ont pris l’habitude de se goinfrer (ils versent de petits salaires à leurs salariés et de gros dividendes à leurs actionnaires tout en faisant payer au client un prix qui n’est pas vil) et qui n’ont pas l’intention de s’arrêter parce qu’ils trouvent que cette habitude est excellente. Et là, ils jouent sur les prix en profitant de la banalisation de l’inflation dans l’esprit des consommateurs.
Bon, vous voyez, on a quand même pas mal de pistes.
La France ne peut pas, militairement parlant , être au top partout, et c’est pour ça qu’on a des alliés et des organisations comme l’otan, ou des traités d’aide mutuelle, car on ne peut pas avoir le plus grand nombre de chars, missiles, avions, obus etc, d’europe ( parlons pas du monde) , ce serait ruiner la nation comme le fait la russie ( j’avais écrit urss comme quoi..) qui d’ailleurs n’y arrive pas, et ce qu’essaye de faire la chine. Bref, on n’est pas seul!
On est pas seul mais on ne peut pas aider les autres.
Tous pour un …
Mais on peut tenir la part qui nous est dévolue.
Non justement on ne peut pas comme le montrent nos généraux et parlementaires.
Olivier Berruyer@OBerruyer
THREAD
Je vous résume ici l’enquête que je viens de terminer, la situation économique actuelle est TRÈS inquiétante.
La panique commence dans les milieux spécialisés, tandis que les médias et les politiques se taisent par ignorance ou connivence. Explications
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884076624580608?cxt=HHwWgMC4memY_ewqAAAA
En réalité, la crise de 2008 se poursuit depuis 15 ans, car les taux d’intérêt n’ont jamais retrouvé un niveau normal depuis lors. Les banques centrales ont acheté du temps en alimentant les bulles et en dopant l’économie avec des taux nuls voire négatifs
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884081636823041
Mais ce temps n’a servi à rien d’autre qu’enrichir encore plus les plus riches, alimentant la spéculation financière en gonflant fictivement le prix des actifs, alimentant bulles sur bulles (actions à la Bourse, obligations, immobilier, matières premières…)
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884086414032897
On a oublié, mais l’inflation était nulle en 2014-15. On craignait même qu’elle devienne négative. Les banques centrales ont alors ressorti de leur cave la « planche à billets » pour relancer l’inflation de façon « vigoureuse ».Créer de la monnaie permet de générer de l’inflation
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884090918699009
Ce fut en effet « vigoureux » : la BCE a créé des montants délirants de monnaie, plus de 6 000 milliards, en achetant de la dette publique. Elle a créé 800 milliards en France, doublant la masse monétaire :
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884095926800384
La BCE a été totalement incapable de prévoir l’inflation, alors que c’est son seul objectif. L’inflation n’est pas due qu’à cette création monétaire (déséquilibres offres / demande après le Covid, énergie etc…) mais elle y a participé – c’était le but initial.
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884105946914817
La BCE a créé toute cette monnaie en rachetant de la dette publique (Quantitative Easing), ce qui a mécaniquement diminué les taux d’intérêts des États. Mais vu la très forte inflation, la BCE a réduit ses achats en 2022, et elle vient de les arrêter pour de bon.
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884110963392513
Or, pendant des années, les États se sont contentés de s’endetter encore plus à coup de cadeaux clientélistes (suppression ISF, CICE, etc.). « Pas de souci, c’est la dette qui paye, pas le contribuable ! ». C’était « gratuit », plus on s’endettait, moins on payait d’intérêts !
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884115518390274
Mais la BCE ayant cessé son soutien, la sanction a été immédiate : les intérêts payés par les États pour leur dette ont grimpé : 2 % France, 4 % Italie. C’est encore loin de leur niveau « normal » vu l’inflation : ≃ 10 % (qui serait dramatique avec 3 000 Md€ de dette qui roulent)
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884120111063040
Ces taux sont insupportables pour l’État : il dépend des marchés financiers qui lui prêtent des centaines de milliards par an. Or, ces derniers ne vont pas accepter de perdre autant d’argent en prêtant. Les intérêts vont donc grimper. On est déjà à + 17 Md€ en 2022, 5 fois l’ISF
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884125026803714
La BCE est donc piégée : elle doit soit lutter contre l’inflation pour sauver le pouvoir d’achat, soit tenter de sauver des États insolvables. Elle en est à promettre des outils magiques irréalistes, qu’elle n’a pas du tout anticipé pendant que chauffait la planche à billets.
https://twitter.com/OBerruyer/status/1543884129489616896
Ce qui fait que nous entendrons parler de 6 choses dans les semaines et mois à venir :
– C.B.D.C. : Central Bank Digital Currency
– D.T.S. : Droits de Tirage Spéciaux
– S.H.C. : Synthetic Hegemonic Currency
– Identité Numérique
– Crédits Carbone
Changement climatique: «le temps du radicalisme est venu», dit le patron de la Caisse des dépôts
«Le temps du radicalisme est venu» concernant la transition de notre modèle économique et son adaptation au changement climatique, a estimé, mardi 5 juillet, Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, appelant à interdire les investissements «néfastes». «Le fait qu’un investissement soit rentable n’est pas une excuse s’il n’est pas conforme à la trajectoire» d’une hausse des températures limitée à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, dans l’esprit de l’Accord de Paris, a appelé Éric Lombard en ouverture d’une journée dédiée au climat, organisée par la Caisse des dépôts, bras financier de l’État qui gère 1200 milliards d’euros, relate l’AFP.
https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20220705-changement-climatique-le-temps-du-radicalisme-est-venu-dit-le-patron-de-la-caisse-des-d%C3%A9p%C3%B4ts
*5 choses :
Vous pouvez suivre aussi les analyses & réflexions de Marc Touati sur Youtube.
« Les banques centrales ont acheté du temps en alimentant les bulles et en dopant l’économie avec des taux nuls voire négatifs » Elles ne pouvaient pas laisser les économies s’effondrer et les états être étranglés par les taux de leur dette.
« La BCE a été totalement incapable de prévoir l’inflation » Il aurait fallu prévoir le COVID et la guerre en Ukraine en même temps impossible.
« Mais la BCE ayant cessé son soutien, la sanction a été immédiate : les intérêts payés par les États pour leur dette ont grimpé : 2 % France, 4 % Italie. » Sauf que comme l’inflation est supérieure au taux d’intérêt le créancier est perdant et l’état gagnant.
« 5 fois l’ISF » L’ISF n’existe plus. Il rapportait un montant dérisoire par rapport à la dépense publique.
« La BCE est donc piégée : elle doit soit lutter contre l’inflation pour sauver le pouvoir d’achat, soit tenter de sauver des États insolvables. » En laissant grosso modo l’inflation a dessu des taux elle aide les états car elle n’a pas fait de redressement massif de ses taux.
« «Le temps du radicalisme est venu» » Ce qu’il appel radical c’est de remplacer la voiture à essence par une voiture électrique produite en Chine avec des centrale à charbon qui alimentent les usines.
 » En laissant grosso modo l’inflation a dessu des taux… »
Nous avons vécu pendant quelques années en situation de trappe à liquidités. Et la croissance n’a pas été mirifique malgré l’afflux monétaire , conformément à la théorie économique de la trappe à liquidités.
Pendant ce temps, les États mauvais gestionnaires (au hasard…..la France) se sont habitués à emprunter à taux zéro, ce qui est parfaitement anormal. Maintenant que les taux remontent un peu (…et pourtant vraiment pas beaucoup) , les mauvais gestionnaires poussent des cris d’orfraie, parce qu’ils vont devoir servir un tout petit peu d’intérêts sur le coupons des OAT.
Maintenant, nous restons collectivement prisonniers de la trappe à liquidités. Car avec des taux aussi bas, les épargnants refusent de prêter de l’argent à l’Etat et préfèrent conserver leurs liquidités sur compte courant. En conséquence, l’Etat continue à s’adresser à la BCE pour financer son déficit, ce qui continue d’alimenter la masse monétaire. C’est un cercle vicieux. Il va être extrêmement difficile d’en sortir, avec la poussée inflationniste (prévisible) en conséquence.
Pour en sortir, personnellement, je ne vois qu’une seule solution : retour à l’équilibre budgétaire. Nous sommes en déficit chronique depuis plus de 40 ans (stratégie keynésienne de la relance), et nous n’avons pas eu de surcroît de croissance en retour. Cela prouve que la recette était inadaptée au problème (peut-être même l’a-t-il amplifié ?). Et qu’il faut donc mettre fin à cette politique des déficits.
Mais cela demande une chose difficile à demander : du courage pendant 5 à 10 ans. C’est beaucoup et long.
« …elle aide les états »
Oui et non. Des taux inférieurs à l’inflation permettent juste à l’État de rendre le service de la dette supportable, et par ricochet cela l’incite à emprunter davantage car le service de la dette est supportable. Sauf qu’il y a un hic dans la mise en pratique : l’État ne rembourse JAMAIS ses dettes. Quand une dette arrive à maturité, il emprunte à nouveau pour rembourser le vieil emprunt. C’est ainsi que l’État emprunte grosso-modo 250 Mia alors que le déficit est « seulement » de 150Mia (je donne des chiffres ronds pour la facilité de compréhension) . Les 100 Mia de différence correspondent à l’arrivé à maturité d’une ancienne dette. Certes entre-temps le PIB en monnaie courante a augmenté, mais on reste dans une situation anormale, donc pas durable, car on accumule des dettes. La situation serait réellement profitable si l’État utilisait cette séquence temporelle spéciale pour emprunter strictement au niveau de son déficit ; dans ce cas, oui, cela aiderait les États à revenir dans des ratios d’endettement supportable. La France est droguée à la dette depuis Mitterrand. Cette anomalie ne tiendra plus très longtemps. Comme pour un tremblement de terre, les roches accumulent des tensions pendant des années puis…c’est la rupture brutale, c’est le séisme.
« Et la croissance n’a pas été mirifique malgré l’afflux monétaire , conformément à la théorie économique de la trappe à liquidités. » Sans cette politique on aurait probablement été en déflation à partir de 2016.
« Pendant ce temps, les États mauvais gestionnaires (au hasard…..la France) se sont habitués à emprunter à taux zéro, ce qui est parfaitement anormal. » On a jamais été à taux zéro.
« Maintenant que les taux remontent un peu (…et pourtant vraiment pas beaucoup) , les mauvais gestionnaires poussent des cris d’orfraie, parce qu’ils vont devoir servir un tout petit peu d’intérêts sur le coupons des OAT. » Ce matin le taux était à 1,73%, loin derrière l’inflation.
« Maintenant, nous restons collectivement prisonniers de la trappe à liquidités. » On est en train de la remplacer par l’inflation. Inflation qui historiquement a permis de rembourser les dettes de la 1ère et 2e guerre mondiale.
« Car avec des taux aussi bas, les épargnants refusent de prêter de l’argent à l’Etat et préfèrent conserver leurs liquidités sur compte courant. » Si vous faites ça avec une telle inflation c’est perdre de l’argent.
« En conséquence, l’Etat continue à s’adresser à la BCE pour financer son déficit » Impossible elle va arrêter ce mois ci les rachats de dettes. L’inflation remplace sa politique de rachat.
« Il va être extrêmement difficile d’en sortir, avec la poussée inflationniste (prévisible) en conséquence. » J’ai bien peur que les états se satisfassent très bien d’une inflation supérieure à leur taux d’intérêts.
« Pour en sortir, personnellement, je ne vois qu’une seule solution : retour à l’équilibre budgétaire. » Cela ne changerait absolument rien à l’inflation.
« Nous sommes en déficit chronique depuis plus de 40 ans (stratégie keynésienne de la relance), » Là non ce sont des dépenses d’aides sociales principalement, aucune croissance n’est attendue en retour.
Ce qui nous donnerait de la croissance c’est un baril de pétrole à 30 dollars et des innovations technologiques à produire chez nous. Là le baril est à 104 dollars et nos économies vivotent.
« Sauf qu’il y a un hic dans la mise en pratique : l’État ne rembourse JAMAIS ses dettes. Quand une dette arrive à maturité, il emprunte à nouveau pour rembourser le vieil emprunt.» Vu qu’il peut constamment se refinancer sur les marchés il n’a aucun intérêt à se priver.
« mais on reste dans une situation anormale, donc pas durable, car on accumule des dettes. » Si l’état doit être gérée comme un fond d’investissement sa situation est normale. S’il doit être géré comme nos compte bancaires à vous et moi sa situation est critique.
Tant qu’il peut se refinancer à des taux aussi bon il ne craint rien. Et vu qu’il peut compter sur l’inflation un coût ou la BCE un autre il a des leviers pour continuer.
Pas rassurant.
« « La BCE a été totalement incapable de prévoir l’inflation » Il aurait fallu prévoir le COVID et la guerre en Ukraine en même temps impossible. »
Fabriquer de la monnaie au-delà de la fabrication de la richesse réelle, c’est fabriquer de l’inflation. C’est la base de l’économie. Ce qu’à fait la BCE ces dernières années.
Organiser la baisse de l’offre en énergie et matières premières en se passant du premier fournisseur de la planète (qu’on réimporte via d’autres canaux au prix fort…), c’est aussi programmer de l’inflation, puisqu’on raréfie artificiellement l’offre.
Laisser l’euro s’effondrer face au dollar, c’est importer de l’inflation : double peine : pétrole plus cher sur le marché + achat en dollar plus cher.
L’inflation est post-confinement. Prévoir que la demande allait repartir brutalement après que tous (au moins en occident) aient confiné leur économie, ça ne demande pas une boule de cristal.
Le mandat la BCE, c’est de maintenir l’inflation autour de 2% – et de ne pas trop énerver les Allemands.
Soit elle augmente les taux et les pays shootés à la dette s’écroulent ; soit elle ne fait rien, et elle laisse le dollar s’envoler (renchérissant l’inflation importée en dollar, comme le pétrole), tandis que les capitaux iront se placer en dollars, et les Allemands qui iront tout envoyer chier. Elle va donc essayer de choisir une voie médiane, qui mécontentera tout le monde en conséquence.
Sinon on peut parier sur une récession qui calmera la demande, donc fera baisser les prix. Mais prévoir un jeu de yoyo sur plusieurs années.
« Sinon on peut parier sur une récession qui calmera la demande »
Sauf que nous vivons dans un monde ouvert et en concurrence. Une récession européenne ne sera pas forcément une récession mondiale. Pendant ce temps, les Chinois, Indiens, Américains, …(autres) occuperont les places que nous laisserons vides avec notre récession européenne. Leur croissance compensera notre récession. Il n’est pas sûr qu’une récession chez nous fasse plonger les prix du gaz et du pétrole. Nous aurions alors triple-peine : chômage (récession), perte de marchés et de budgets R&D , maintient de l’inflation. Cela s’appelle …. la stagflation. Et c’est ce que nous commençons à vivre.
« Ce qu’à fait la BCE ces dernières années. » Sans sa politique on aurait été en déflation à partir de 2016. C’est le COVID plus guerre en Ukraine qui ont créé l’inflation avec terreau favorable de l’injection de liquidité.
« aient confiné leur économie, ça ne demande pas une boule de cristal. » Cela ils l’ont vu mais ils ont attendu avant de réagir. Cela on peut leur reprocher.
« Elle va donc essayer de choisir une voie médiane, qui mécontentera tout le monde en conséquence. » Non l’inflation permet d’arrêter les rachats d’actif tout en rendant le service de la dette supportable. La hausse des prix crée un surcroit de TVA.
« Sinon on peut parier sur une récession qui calmera la demande, donc fera baisser les prix. » Peu probable à court terme.
@Vinz,
Ce n’est pas un problème de prévision: la BCE a vu le virage. Elle a anticipé le fait qu’on passe d’un modèle déflationniste à un modèle inflationniste.
Le virage figure bien sur sa carte routière. Elle le voit, il est là. Elle réfléchit depuis longtemps à la façon dont elle va le prendre.
Non, son problème à elle, c’est le comportement de la bagnole dans le virage, et c’est ça qu’elle ne connait pas.
Elle va sous-virer ou survirer?
Et puis, effectivement, côté prévision, elle est un peu comme nous tous, elle ne connait pas la position exacte des plaques de verglas dans le virage.
Ca, on n’y peut rien, faut prendre le virage pour le savoir. On peut anticiper qu’il y en aura, mais où exactement? C’est toujours le problème.
Bref, rien ne change, tout va bien, les cassandres nous ont promis moultes effondrements depuis 2000, des attalis jusqu’aux illustres youtubeurs inconnus , gourous de faune interlope, est tout est resté comme tel, car le bien d’une communauté, c’est la stabilité, et si certains ne sont pas assez déterminé en voyant ce qui se passent à coté, qu’ils aillent vivre ailleurs et on en reparle dans 5 ans…
PRécision sur tous ces gourous à la mord moi le noeud
Un type normal qui a longtemps travaillé et qui arrive à la retraite, ne veut pas le bordel car il veut toucher tranquille sa retraite méritée alors qu’il y a des types n’ayant rien foutu de leur vie , activistes, rebelles, zadistes, zonards, branleurs…. qui arrivent à la retraite, et on celle qu’ils méritent ou vont mériter et sèment le bordel disant qu’ils ne peuvent pas en vivre, qu’ils leurs faudraient plus, presque autant que celle du mec qui bosse, bref, des aigris, des ratés, mous du bulbe, qui pensent que c’est la société à l’origine de tous les maux du à leur tare congénitale
2003, 2008, (2019), 2022.
Y a des imbéciles heureux aussi.
@Félix,
je vais vous donner une version un poil différente. je vous rassure tout de suite, elle n’est pas de moi.
L’inflation monétaire (par gonflement de la masse monétaire dans le cadre du QE) n’a pas engendré d’inflation, parce que les immenses quantité de pognon qui ont été créées sont allées se loger dans le prix des actifs et la spéculation.
En fait, elles sont restées dans l’économie casino et n’ont que très partiellement irrigué l’économie réelle en ne finançant de l’investissement que de façon assez marginale. Et bien sur, elles n’ont certainement pas été distribuées aux salariés.
Et… elle s’y trouvent toujours. Les gens qui possèdent ces actifs et ces liquidités n’ont absolument aucune envie de redescendre sur terre parmi les mortels, donc ils essaieront de faire en sorte que leur capital reste aussi sur orbite, le plus loin possible des crises sociales, guerres, hausses des cours de l’énergie et des matières premières, pénuries alimentaires et autres pandémies.
Le seul truc qui les forcerait à faire bouger leur pognon, c’est un krach financier.
Mais le problème que pose tout ce pognon, c’est un peu celui du gaz carbonique dans l’atmosphère: un problème d’absorption.
En fait, on ne sait pas quoi faire de tout ce pognon artificiel qui a été créé pour financer de la dette et qui ne correspond pas à une création de richesses, mais à une création de valeur, due exclusivement à la variation des cours de bourse de ces actifs. C’est potentiellement de la monnaie de singe. Et en plus, il y en a des quantités colossales.
Le mieux serait qu’il ne bouge pas d’où il est finalement.
Les jetons du casino doivent rester dans le casino.
« La zone euro est encore et toujours un village Potemkine qui fait illusion pour les idiots inutiles,
Pour rappel : les rendements des bons des Trésors sont des ersatz de monnaies nationales depuis qu’elles ont été supprimées.
Les banques européennes sont au bord de la faillite…
Le cours de la Générale a perdu 51 % depuis début mars malgré un taux de distribution de 7,93 %.
Le Crédit Agricole a perdu 42 % avec un taux de distribution de… 12,03 % !
BNP-Paribas a perdu 37 % avec un taux de distribution de 8,10 %.
Le taux de distribution est le rapport entre le montant des dividendes et le cours de l’action, en pourcentage, ce qui correspond à la rentabilité du titre pour un actionnaire.
Pour les banques françaises, il est hors normes (qui sont de 1 à 3 %) car c’est le seul moyen pour retarder leur faillite. »
https://chevallier.biz/eclatement/
« Le cours de la Générale a perdu 51 % depuis début mars malgré un taux de distribution de 7,93 %. » Le 2 mars le cours était à 23 euros il est sur les 20 euros. Apprenez à compter.
« Le Crédit Agricole a perdu 42 % avec un taux de distribution de… 12,03 % ! » Non sur 3 mois son cours passe de 10 euros à 8,5 euros.
Il n’y a aucune corrélation entre le cours de bourse et la réalité. Arrêtez d’en tirer des conclusions. Il est gonflé par les injections de liquidité de la BCE de ces dernières années.
« Pour les banques françaises, il est hors normes (qui sont de 1 à 3 %) car c’est le seul moyen pour retarder leur faillite. » » Votre phrase me paraît absurde: vous dites que le fait de sortir de la trésorerie d’une entreprise retarde la faillite ce qui ne peut pas être le cas. Ensuite ces banques bénéficient d’un mécanisme de protection destiné à surveiller le risque de faillite et à l’empêcher le cas échéant.
« Pour rappel : les rendements des bons des Trésors sont des ersatz de monnaies nationales depuis qu’elles ont été supprimées. » Phrase copiée collé qui ne veut rien dire elle aussi.
Dans un autre domaine, avec environ les mêmes montants :
BB27000@BB27000
Dans ce contrat, l’état donne à réseau 2,8 milliard d’euro pour entretenir le réseau.
Et clairement il manque 1 milliard.
Avec ce milliard, sncf réseau peut faire des chantiers de renouvellement de voie.
Sans ce milliard, elle ne peut que faire l’entretien courant, et encore…
https://twitter.com/BB27000/status/1543651270698958848
Pire, l’inflation va venir rogner les 2,8 milliard.
Les coûts des matériaux augmentent: prix de l’acier pour les rails, le ballast, le bois des traverses, le béton, l’énergie…
https://twitter.com/BB27000/status/1543651272716423169
Il va manquer d’argent pour l’entretien.
Sauf que, comme une route, une voie ferrée nécessite toujours des petits travaux par ci par là.
Et concrètement comment cela va se ressentir?
Réponse:
https://twitter.com/BB27000/status/1543651274192834560
[…]
Le contrat courant sur 10 ans.
Voici ce que le lent poison du sous investissement fera.
Fermeture, petit à petit, des lignes, de UIC 9 jusqu’à UIC 5.
Ô ça fera quelques sujets pour les chaînes de France 3 localement. Fermeture par ci, fermeture par là…
https://twitter.com/BB27000/status/1543651365079158785
Ce qui aura probablement des conséquences pour la logistique de nos Armées (sans même parler du reste du pays) …
PS : Voilà aussi ce que donne le sous-investissement ;
Deux-Sèvres : le pied déchiqueté par une tondeuse à gazon, un enfant attend 5 heures avant qu’un hôpital l’accepte
« En parallèle, le SAMU cherche un hôpital disponible pour prendre en charge l’enfant et l’opérer au plus vite. Cependant, les réponses négatives se succèdent et l’enfant reste bloqué sur place. Angers, Tours, Nantes, Poitiers, même Paris… Tous les hôpitaux refusent, pour des raisons diverses.
À 16 heures, le centre hospitalier d’Angers trouve finalement une solution pour accueillir l’enfant. »
https://www.ladepeche.fr/2022/06/16/deux-sevres-le-pied-dechiquete-par-une-tondeuse-a-gazon-un-enfant-attend-5-heures-avant-quun-hopital-laccepte-10369397.php
« QU’ILS MANGENT DE LA BRIOCHE !!! »
Plus vite, moins cher, presque gratuit…blablablabla…C’est une façon de détourner la responsabilité du politique sur les fabricants, ça sera bientôt de leur faute si on est à poil, que n’ont-ils pas produit, fait du stock ces dernières décennies.
Novlangue d’un politique qui ignore qu’un canon Casear c’est des centaines de pièces différentes, des dizaines de sous-traitants certains très pointus dans leur domaine sont de petites unités qui ne peuvent se permettre une augmentation de capacité sans mettre en péril la société au premier coup de vent, genre retournement d’activité, réduction du quantitatif où annulation unilatérale de la cde par Bercy, chat échaudé craint l’eau froide, monsieur le ministre devrait savoir que pour investir on dépense d’abord et qu’ensuite on touche les dividendes où pas !
Concernant la taxonomie financière, ne reste plus que la nationalisation des entreprises moyennant quelques écus, ensuite il pourra mettre en pratique son yakafokon…
Ils peuvent aussi mettre un terme à cette mascarade et dire à la CE et au parlement européen que jamais on acceptera une quelconque taxonomie.
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/le-ministre-des-armees-demande-aux-industriels-de-l-armement-de-produire-plus-plus-vite-et-moins-cher_AN-202207040437.html
@ L’ignorant
Il y a de ça…
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/13/defense-le-ministere-reflechit-a-requisitionner-le-secteur-civil-pour-refaire-ses-stocks-d-armes_6130033_3210.html
Nous en reparlerons dans quelques mois !
« Ecrivez-nous ce dont vous avez besoin et nous vous expliquerons comment vous en passer.. »

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