Rémy Cointreau confirme ses objectifs annuels au terme de solides résultats semestriels – Boursorama

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(AOF) – Au premier semestre 2022-2023, Rémy Cointreau (-0,31% à 162,7 euros) a enregistré un résultat net part du groupe de 223,8 millions d’euros, en progression de 67%. Le résultat opérationnel courant s’est établi à 319,3 millions d’euros, en augmentation de 27,2% en organique et de 50% en publié. Il était attendu à 311 millions d’euros. La marge opérationnelle courante du groupe de spiritueux s’est améliorée de 1,7 point en organique à 36,8% (+3,8 points en publié). Déjà publié, le chiffre d’affaires a atteint 867,1 millions d’euros, en hausse de 21,1% en organique.
Invest Securities a d’ailleurs livré son analyse sur les chiffres semestriels du groupe français de vins et spiritueux :  » on peut voir dans la croissance des marges l’effet de levier lié à la montée du mix produit, qui avait participé à hauteur de moitié à la croissance organique affichée sur la période. L’effet devise joue d’autre part pour près de 49 millions d’euros dans la formation de l’Ebita, des chiffres qui peuvent apparaître un peu surprenants en raison des parités d’encaissement des devises orientées à la hausse, dollar américain et Yuan essentiellement « .
Le broker rajoute que  » Remy Cointreau ne fait pas mention des difficultés auxquelles il est ou pourrait être confrontées dans la gestion de ses opérations en Chine, et maintient ses objectifs annuels, tout en affichant une certaine prudence, évoquant en particulier un facteur de normalisation de la croissance après 2 années exceptionnelles, même si ladite normalisation devrait se faire à un niveau de production supérieur à celui qui prévalait à l’issue de l’exercice 2019/20 « .
Quant à Jefferies, il a maintenu sa recommandation à l’Achat avec un objectif de cours de 200 euros. L’analyste prévoit une baisse de l’activité de 6,6% au troisième trimestre et une hausse de 14,4% au quatrième trimestre en données comparables.
Midcap Partners, de son côté, reste aussi à l’Achat sur Rémy Cointreau avec un objectif de cours fixé à 242 euros. Cet analyste table pour 2022/2023 sur un chiffre d’affaires de 1,59 milliard d’euros supposant une croissance organique de 12% et un effet devises favorable de 120 millions d’euros. Il prévoit aussi une amélioration de la génération de Free Cash Flow soutenue par la progression attendue de l’EBITDA et une hausse des investissements moins soutenue que celle du chiffre d’affaires.
A l’occasion de la publication des comptes semestriels, Eric Vallat, Directeur général de Rémy Cointreau a déclaré :  » Fort de ces résultats, nous confirmons nos objectifs annuels qui intégreront, au second semestre, une normalisation de la consommation inhérente au retour à la normale post-covid et des effets de base de comparaison après deux années de croissance exceptionnelle « .
Le groupe anticipe une nouvelle année de forte croissance en organique. L’amélioration organique de la marge opérationnelle courante sera, elle, portée  » par une solide résilience de sa marge brute en dépit d’un environnement inflationniste et, par un strict contrôle de ses coûts de structure « . Compte tenu des effets de phasage attendus sur l’évolution du chiffre d’affaires et des dépenses en marketing et communication, l’amélioration organique de la marge opérationnelle courante sera essentiellement portée par le premier semestre.
AOF – EN SAVOIR PLUS
Points clés
– Groupe de spiritueux né en 1703, avec 12 marques mondiales -Remy Martin, Brillet et Louis XIII pour les cognacs,, diversifié dans les liqueurs et spiritueux avec Cointreau et Metaxa pour les spiritueux, Mount Gay pour le rhum, The Botanist pour le gin et, pour le whiskys, Bruichladdich, Port Charlotte, Ocformore, Westlan et Hautes Glaces ;
– Ventes de 1,3 Md€ réparties entre 3 divisions –le cognac pour 72 %, les liqueurs et spiritueux pour 25 % et les marques partenaires pour 3 % ;
– Positionnement international, les Etats-Unis, étant 1er marché du groupe (55% du chiffre d’affaires dans les Amériques), devant l’Europe-Moyen-Orient-Afrique (17 %) et l’Asie-Pacifique (28%) ;
– Modèle d’affaires : devenir numéro 1 mondial des spiritueux d’exception et contrôler le circuit de distribution (85 % des ventes), afin de maîtriser les prix de vente des spiritueux d’exception, au prix unitaire supérieur à 50 $ ;
– Capital contrôlé par les familles fondatrices (près de 57 % des actions et plus de 70 % des droits de vote), Eric Vallat étant directeur général et Marie-Amélie de Leusse présidant le conseil d’administration de 12 membres ;
– Bilan solide renforcé par le paiement du dividende en actions, avec une dette nette de 353 M€, notée A et un effet de levier ramené à 0,77.
Enjeux
– Ambition de devenir le leader mondial des spiritueux avec, pour objectifs 2030, une marge brute de 72 % par augmentation de leur valeur unitaire et une marge opérationnelle de 33 % ;
– Stratégie d’innovation axée sur la croissance de l’e-commerce, accélérée par les partenariats, tels celui avec Alibaba (1/5 des ventes en digital en Chine) ;
– Stratégie environnementale « Exception durable » visant la neutralité carbone en 2050 :
– objectif intermédiaire 2030 de réduction de 50 % des émissions par bouteille,
– agriculture raisonnée pour 100 % des surfaces, avec déjà 100 % d’achats responsables, près de 90 % d’électricité renouvelable ;
– Renforcement du pôle whisky : lancement d’un produit fabriqué en France, 2ème pays le plus consommateur du breuvage, et 2 campagnes de vente du Bruichladdich en Chine et Royaume-Uni ;
– Support à la valorisation boursière par la maîtrise des stocks stratégiques, estimée à plus de 50 € par action.
Défis
– Forte saisonnalité des ventes, d’où un exercice clos 31 mars ;
– Impact favorable des devises de 110 à 120 M€ sur les ventes et de 55 à 60 M€ sur le bénéfice opérationnel pour l’exercice en cours ;
– Encore une forte disparité des marges entre le cognac et les autres liqueurs et spiritueux ;
– Inflation : hausse des prix de vente et, en interne, contrôle des coûts de structure ;
– Inquiétude des investisseurs sur la « normalisation » attendue de la consommation au cours du 2nd semestre, faisant suite à deux années exceptionnelles ;
– Après une hausse de 21,1 % des ventes au 1er semestre, anticipations 2022-23 confirmées : nouvelle année de forte croissance des ventes, tirées par les spiritueux d’exception et amélioration de la marge opérationnelle via le contrôle des coûts de structure et les hausses des prix de vente.
En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire
Des prix de l’énergie qui flambent et un appel à l’aide
Dans le passé, l’énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d’affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l’Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu’à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l’Etat au secours face à l’érosion de leurs marges et de leur capacité d’investissement.
L’Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un  » amortisseur électricité « , qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l’échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d’éviter les distorsions de concurrence. L’agriculture et l’agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 24/11/2022 à 16:58:00.
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