Grève : 22,4% des stations sont en difficulté dans les Hauts-de-France, ce lundi – La Voix du Nord

Un peu moins de 3 stations sur 10 sont en rupture d’au moins un carburant ce lundi, sur le territoire national, a annoncé Agnès Pannier-Runacher ce lundi. Dans la région, ce taux continue de baisser, à 22,4 %.
– Ce lundi en France, 28,1% des stations-service étaient considérées en difficulté contre 30,1% la veille, du fait de livraisons moins nombreuses en week-end, selon le gouvernement. Dans les Hauts-de-France, 22,4% des stations manquaient d’au moins un de leurs produits dimanche contre 23,4% dimanche.
– La Première ministre Elisabeth Borne a brandi la menace de nouvelles « réquisitions » de salariés en cas de « situations très tendues ». Sur le plateau du journal télévisé du 20H sur TF1, elle a haussé le ton.
– Alors que la grève a fait drastiquement monter les prix à la pompe, la Première ministre a annoncé la prolongation de la ristourne de 30 centimes. Elle sera finalement prolongée jusqu’à mi-novembre alors qu’elle devait baisser à 10 centimes à partir du 1er novembre. TotalEnergies a confirmé la prolongation de sa remise à la pompe de 20 centimes par litre, jusqu’à la mi-novembre également. Elle était au départ prévue du 1er septembre au 1er novembre.
– Actuellement, les grèves concernent trois raffineries (sur sept) et cinq gros dépôts (sur environ 200) et sont plus ou moins suivies selon les sites de TotalEnergies, selon le gouvernement. Il s’agit de ceux de Normandie (raffinerie et dépôt), Donges (raffinerie et dépôt), La Mède (bioraffinerie et dépôt), Flandres (dépôt) et Feyzin (dépôt, la raffinerie étant à l’arrêt pour raison technique).
 
22h50. Ce direct est terminé, merci de l’avoir suivi.
20h52. Les préfets seront davantage mobilisés
Les préfets vont être davantage mobilisés pour aider à acheminer le carburant vers les stations-service, a annoncé le gouvernement à l’issue d’une réunion à l’Elysée consacrée lundi aux pénuries, alors que la grève se poursuit chez TotalEnergies à quelques jours des départs en vacances.
« La décision qui a été prise, c’est de mobiliser un cran au-dessus les préfets en appui des Total, des Esso, pour accélérer l’acheminement du carburant vers les stations-service en lien avec les transporteurs », a expliqué la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, à l’issue de la réunion.
20h46. Objectif : du mieux pour les vacances
Les pétroliers « ont du mal à acheminer par les circuits habituels qu’ils utilisent cette essence dans les stations-service ». « Concrètement c’est ce qui a été fait dans les Hauts-de-France, c’est-à-dire qu’on appelle les stations-service qui sont en difficulté, on s’assure qu’elles ont des liens avec les transporteurs et leurs fournisseurs habituels, on vérifie que les créneaux sont compatibles avec les dépôts… », a détaillé Agnès Pannier-Runacher à la sortie de sa réunion avec Emmanuel Macron et plusieurs ministres, au sujet de la crise des carburants.
« Nous faisons tout notre possible pour que cette situation s’améliore à la veille des vacances de la Toussaint », a-t-elle assuré.
19h48. 3 stations sur 10 en difficulté en France
28,1 % des stations-service sont en rupture partielle sur le territoire nationale, a annoncé Agnès Pannier-Runacher ce lundi sur RTL. « Je veux saluer le travail des transporteurs qui se sont mobilisés », a affirmé la ministre. 22,4% des stations-service sont en difficulté dans les Hauts-de-France (contre 23,4% dimanche), 37% en Centre Val de Loire (contre 42,8% dimanche) et 36,3% en Auvergne-Rhône-Alpes (contre 37,9% dimanche).
17h37. La vente de carburant dans des bidons et jerricans toujours interdite dans le Pas-de-Calais
« Afin de poursuivre l’amélioration de la situation et de prévenir les phénomènes d’achats préventifs », le préfet du Pas-de-Calais prolonge l’interdiction de la vente et de l’achat de carburants (essence, éthanol, gazole, GPL) dans des récipients transportables manuellement jusqu’au mercredi 19 octobre 23h59.
17h35. « Les tensions sur la distribution de carburants ont très nettement diminué dans le Pas-de-Calais », indique la préfecture
La préfecture du Pas-de-Calais indique ce lundi soir que « plus de 10 % des stations-service sont toujours concernées par des ruptures partielles de carburants ».
16h20. Le prix du gazole a encore bondi de 12 centimes la semaine dernière
Le prix moyen du litre de gazole vendu en stations-service a encore augmenté de 12 centimes la semaine dernière, selon des chiffres gouvernementaux, alors que les approvisionnements sont perturbés par le mouvement social dans le secteur pétrolier.
Le prix moyen était de 1,92 euro TTC, retrouvant son niveau de fin juillet, selon des chiffres hebdomadaires arrêtés vendredi dernier.
Les autres carburants sont aussi concernés par des hausses de prix, bien que moins élevées : le litre de super SP95 a gagné 8 centimes, à 1,7268 euro, le SP95-E10 plus de 7 centimes (1,6646 euro) tout comme le superéthanol E85 (0,7621 euro).
Les prix des carburants sont repartis à la hausse depuis fin septembre après des semaines de baisse ininterrompue. Il y a deux semaines, le prix du gazole avait fait un bond de 10 centimes en moyenne.
16h01. Le mouvement de grève se poursuit à Mardyck
Ce lundi, cinq salariés de TotalEnergies-Mardyck (trois le matin et deux l’après-midi) ont été réquisitionnés afin de permettre l’expédition de carburants. Tout s’est passé dans le calme.
Postés devant l’entrée du site, les grévistes ont été rejoints par des représentants des raffineries de Gonfreville (Seine-Maritime), de Donges (Loire-Atlantique) et de La Mède (Bouches-du-Rhône), mais aussi par des sympathisants d’autres professions (Orange, hôpital de Zuydcoote, etc.).
Les grévistes ont appelé à participer à la grande manifestation programmée ce mardi, à 14h30, au départ de la place de la Gare, à Dunkerque.
15h36. Le député LFI Thomas Portes avec les grévistes à Mardyck
Le député LFI Thomas Portes s’est rendu devant le dépôt de Mardyck pour soutenir les grévistes. « Si je dois lancer un appel, il est clair : les gens à réquisitionner dans ce pays, ce sont les inutiles, les patrons inutiles comme celui de Total », a-t-il déclaré devant le dépôt de Mardyck, rapporte Le Phare dunkerquois.
14h23. Carburants : une réunion cet après-midi entre Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et plusieurs ministres
Emmanuel Macron va réunir ce lundi après-midi à l’Elysée la Première ministre Elisabeth Borne et les membres du gouvernement concernés par la crise des carburants pour « faire un point de la situation », a appris l’AFP. Le chef de l’Etat s’entretiendra notamment avec les ministres Bruno Le Maire (Economie), Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Christophe Béchu (Transition écologique), Clément Beaune (Transports) et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
14h05. Pas de commentaire sur la grève de ce mardi
Interrogé sur ce qu’il pensait du mouvement de ce mardi, le chef de l’Etat a refusé de répondre.
13h50. Emmanuel Macron veut une solution « le plus vite possible », promet de « faire le maximum »
Emmanuel Macron a dit vouloir que la crise du carburant «se règle le plus vite possible», promettant de «faire le maximum». Il n’a pas donné davantage de précisions sur ce que l’exécutif comptait faire.
« Je suis aux côtés de tous nos compatriotes qui galèrent et qui en ont assez de cette situation », « on va continuer de faire le maximum », a affirmé le président de la République lors d’une visite au Mondial de l’auto à Paris.
13h15. On ne manque pas de carburant
La consommation de carburant en France «est supérieure à la consommation normale» en ce moment, indique la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher , «parce que les Français sont inquiets et sont allés faire leur plein par précaution».
Ce qui accroît les tensions dans les stations-service, dont les chauffeurs livreurs sont témoins au quotidien depuis le début du conflit pour les salaires qui continue de paralyser les raffineries de TotalEnergies.
« On appelle les stations bien à l’avance pour bien s’organiser pour la livraison», explique Ioneta Pop, rencontrée à Gennevilliers. «Mais c’est assez tendu» et plusieurs fois les forces de l’ordre ont dû intervenir pour discipliner des automobilistes impatients.
« La semaine dernière, des gens (qui attendaient aux pompes) n’acceptaient pas qu’on leur demande d’attendre encore une ou deux heures lorsque la livraison devait être effectuée», ajoute Christophe Belhumeur, chauffeur chez Transport Roullé. «Ils ont peur de se retrouver à sec».
Or de son point de vue, «il n’y a pas de pénurie, c’est juste que les stations se vident trop rapidement. Pour les reremplir il faut qu’il y ait un autre camion qui revienne, sauf qu’il n’y a pas assez de personnel, pas assez de chauffeurs». «Notre sujet est un sujet de logistique», ajoute la ministre, présente lors de l’échange: «trouver des transporteurs, des chauffeurs, pour acheminer les carburants».
12h56. Carburants : de quelles ristournes peut-on bénéficier et jusqu’à quand ?
Le gouvernement a confirmé la prolongation de la ristourne de 30 centimes par litre, de son côté TotalEnergies maintient sa remise de 20 centimes. Des aides temporaires qui vont baisser progressivement à partir de mi-novembre. On fait le point ici.
12h03. TotalEnergies confirme la prolongation de sa remise
La direction de TotalEnergies confirme la prolongation de sa remise à la pompe de 20 centimes par litre jusqu’à la mi-novembre, comme évoqué dimanche soir par la Première ministre. Cette remise était au départ prévue du 1er septembre au 1er novembre dans ses stations-service françaises, puis devait baisser à 10 centimes par litre jusqu’au 31 décembre.
Elle s’ajoute à la ristourne financée par l’État de 30 centimes, elle aussi prolongée jusqu’à mi-novembre alors qu’elle devait baisser à 10 centimes à partir du 1er novembre.
11h36. La CGT appelle aux dons pour les salariés mobilisés
La CGT indique qu’elle apporte « sa solidarité financière aux salariés mobilisés via son fonds de solidarité aux luttes ». L’organisation syndicale appelle aux dons sur son site ceux qui souhaitent participer.
11h30. Trains, écoles, lycées, routes, électricité… à quoi s’attendre ce mardi ?
La CGT, FO, Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et la Vie lycéenne, organisent ce mardi 18 octobre une journée de mobilisation interprofessionnelle, dans le prolongement des actions des salariés de l’industrie pétrolière, et en réaction à la décision du gouvernement de recourir à l’arme des réquisitions pour faciliter la distribution de carburant. À quoi s’attendre ? On fait le point ici.
10h. « Organiser la distribution de carburants »
Invité de France Inter ce lundi, le secrétaire général de la CGT M. Martinez a suggéré au gouvernement «d’organiser la distribution de carburant» et de «se mettre autour d’une table» avec les syndicats pour «discuter d’une augmentation du Smic, d’une échelle mobile des salaires». « On est bien conscients des problèmes que soulève la pénurie. Le gouvernement ne répond pas aux problèmes et fait de la surenchère verbale. », a-t-il aussi commenté.

9h20. Un temps fort vers 14h à Mardyck
Sur Facebook, la CGT annonce un « temps fort » à 14h pour la relève des équipes, sans en dire davantage. Les « volontés militantes » sont appelées à se rendre sur place.

9h17. Mardyck: les réquisitions ont repris, dans le calme ce lundi matin
Après une pause ce week-end, le dépôt de TotalEnergies sort de nouveau du carburant ce lundi, sur décision préfectorale. Les réquisitions de personnel s’étaient arrêtées samedi à 14h au dépôt de TotalEnergies Mardyck. Aucun camion n’est sorti durant le reste du week-end. Comme convenu, elles ont repris ce lundi, vers 7 h. Trois salariés ont pris leur poste, indique Benjamin Tange, délégué général CGT à La Voix du Nord ce lundi matin.
9h15. « Le blocage du pays, ça mérite un mauvais point »
« Ne comptez pas sur moi pour distribuer les bons ou les mauvais points aux patrons français. Ce qu’a décidé la CGT  : le blocage du pays, effectivement ça mérite un mauvais point », a répondu le ministre de l’Economie, interrogé sur les augmentations de salaire de Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies et sa gestion de la crise. « Je ne suis pas ici pour rajouter de l’huile sur le feu ». « La liberté de circulation qui est un droit fondamental doit être garanti ».
9h10. Le dépôt de Feyzin (Rhône) réquisitionné, en plus de celui de Dunkerque
Le gouvernement a réquisitionné le dépôt de carburant de Feyzin (Rhône) à partir de 14 heures, après avoir reconduit à 6h la réquisition du dépôt de Mardyck (Flandres) près de Dunkerque, pour alimenter les stations-service des Hauts-de-France, d’Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté, a indiqué lundi le ministère de la Transition énergétique.
«Nous le faisons pour les Français, nous ne le faisons pas contre les grévistes, elles (les réquisitions) sont absolument nécessaires pour que les gens puissent continuer d’aller au travail et subvenir à leurs besoins basiques», a déclaré lundi Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, lors d’une visite matinale sur le port de Gennevilliers en Ile-de-France, destinée à vérifier le ravitaillement en cours des camions citernes dans un dépôt alimenté par la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine en Normandie.
9h. Grève chez EDF : « Je souhaite qu’EDF trouve le plus vite possible un accord »
« Pour le moment, chez EDF, les choses se passent correctement », estime Bruno Le Maire. « Je souhaite qu’EDF trouve le plus vite possible un accord avec ses représentants syndicaux », a-t-il ajouté. A ce jour, EDF a repoussé le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires dans un contexte de grève pour les salaires sur certains sites dont celui de Gravelines.

Bruno Le Maire indique avoir reçu Jean-Bernard Levy « qui dirige encore EDF. Je l’ai rappelé à ses engagements et lui ai dit que ses engagements devaient être impérativement tenus. Et que je comptais sur les salariés d’EDF ». « Je vois ce qu’il se passe actuellement dans les centrales nucléaires où beaucoup d’ouvriers font le maximum pour remettre sur le réseau cette puissance électrique dont nous avons impérativement besoin », a insisté le ministre. « Je peux vous garantir que nous regarderons de très près ce qui se passe, les décisions qui sont prises ».
8h45. La ristourne à la pompe ne sera pas prolongée en janvier
« Qu‘on la prolonge quinze jours parce qu’il y a des difficultés dans les stations-service, chacun peut le comprendre. Mais chacun comprendra aussi que nous ne pouvons pas conserver de manière définitive, une mesure qui est une incitiation à consommer du carburant dont des énergies fossiles, qui est une subention aux énergies fossibles. Ce serait contradictoire avec notre politique de décarbonation et d’accélération à la transition énergétique. Je vous confrime qu’au 1er janvier, il n’y aura plus de remise générale sur les carburants », a annoncé le ministre de l’Economie ce lundi matin sur le plateau de BFMTV.

« Si les prix devaient s’envoler », ajoute-t-il, « nous avons prévu en 2023 d’aider nos compatriotes qui prennent leur voiture pour aller travailler. Ça peut être des médecins, des professions libérales, des salariés… avec une aide ciblée. Et rien d’autre »
8h35. « Ce n’est pas la minorité qui dicte sa loi »
« Il y a une volonté, une détermination : il doit y avoir une amélioration nette cette semaine sur le plan des carburants. Ce n’est pas la minorité qui dicte sa loi à la majorité », déclare ce matin Bruno Le Maire sur BFMTV. « Le temps de la négociation est passée. Cela veut dire que force reste à la voix majoritaire », déclare-t-il. « Notre pays a besoin de fermeté, a besoin d’autorité ».

Il annonce un retour à la normale à venir, quitte à passer par les réquisitions et « des moyens d’autorité ». « Un pays, la France, a droit à une vie normale » , ajoute-t-il. « L’attitude de la CGT est inacceptable et illégitime »
8h30. La grève s’étend aux centrales, EDF retarde le redémarrage de cinq réacteurs
EDF a repoussé le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires dans un contexte de grève pour les salaires sur certains sites dont celui de Gravelines.
Les mouvements sociaux peuvent «avoir un impact sur le planning de retour en production de certains réacteurs», a indiqué une porte-parole du groupe à l’AFP. «Pour les réacteurs en production, cela peut se traduire par des baisses de puissance temporaire», a-t-elle ajouté.
EDF a ainsi actualisé sur son site la date de redémarrage de plusieurs réacteurs, sans toutefois dire dans quelle mesure ces retards étaient liés au mouvement social: Cattenom 1, Cruas 2 et 3, Saint-Alban 2 et Tricastin 3. Ces retards vont d’un jour à près de trois semaines selon les réacteurs.
Le mouvement social semble s’étendre lentement mais sûrement. EDF identifiait ainsi des mouvements sociaux sur six sites vendredi mais la CGT en dénombrait neuf samedi matin (Belleville, Bugey, Cattenom, Cruas, Dampierre, Gravelines, Paluel, Saint-Alban et Tricastin).
Dans chacune de ces centrales, le syndicat recense des blocages dans les travaux programmés sur un ou plusieurs réacteurs, ainsi que parfois des baisses de puissance.
Ce mouvement vise à faire pression sur les négociations salariales des entreprises du secteur de l’énergie et notamment EDF, où une première réunion est prévue mardi.
8h. La grève reconduite sur 5 sites de TotalEnergies
La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite sur cinq sites, a indiqué à l’AFP le coordinateur CGT pour le groupe Eric Sellini, dont le syndicat n’a pas signé l’accord sur les salaires conclu entre la direction et deux syndicats majoritaires.
«La grève est reconduite en Normandie, à Donges, La Mède, Feyzin et à Flandres, malgré les réquisitions», a dit M. Sellini, ajoutant que la direction «ne semble pas prête à revenir à la table des négociations».
7h10. De nouvelles réquisitions ce matin à Mardyck
Les réquisitions ont repris ce matin sur le site de Total à Mardyck, indique BFMTV : trois personnes ont reçu la notification des forces de l’ordre ce dimanche à 20h.
7h. Un vrai retour à la normale dans le Boulonnais ce dimanche
À Boulogne, Desvres, Samer ou sur l’A16, nous avons fait le même constat ce dimanche : on peut désormais s’approvisionner en carburant normalement. Même chez Total, où les prix bénéficient toujours d’une ristourne supplémentaire.
6h45. « Sans carburant, pas de semis»
Si le gazole continue à être livré au compte-gouttes, certains agriculteurs, notamment dans le nord de la France, ne pourront plus récolter et surtout semer les céréales d’hiver, ont alerté vendredi exploitants et syndicats.
Jusqu’ici relativement épargnés par les difficultés d’approvisionnement en carburant, les agriculteurs sont rattrapés par la grève dans le secteur de l’énergie: leurs réserves s’épuisent, les livraisons tardent et le système d’entraide entre exploitants atteint ses limites.
«On a de la tension dans les Hauts-de-France, en Ile-de-France, dans le Centre-Val de Loire et dans le Grand-Est: on est sur une zone de récolte de la betterave et de la pomme de terre, et où démarrent les semis de blé et d’orge d’hiver», a expliqué à l’AFP Joël Limouzin, vice-président du syndicat agricole majoritaire FNSEA.
6h15. A Lille, la situation s’est améliorée samedi
Bien plus de pompes ouvertes qu’en début de semaine, des ravitaillements en cours et surtout beaucoup moins de files d’attente. Ce samedi midi, on observait une réelle embellie dans les stations, surtout à Lille. Rue Kennedy, en centre-ville, les longues files d’attente avaient totalement disparu.
6h07. Trois semaines de grève se font sentir
Difficultés à se rendre au travail, inquiétude en zones rurales en pleine période de récoltes et semis, crainte de perturbations dans les départs en vacances et d’annulations: les conséquences sur de nombreux secteurs d’activités se font sentir.


Face à ce blocage après près de trois semaines de grève, Avant elle, c’est Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, qui était monté au créneau dans la matinée en jugeant «inacceptable qu’il y ait la poursuite de blocages».
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui était interviewé sur Radio J, a réclamé des réquisitions, estimant que «les 150 personnes des raffineries prennent les Français en otages». Selon le patron des patrons, une semaine de pénurie supplémentaire, «ça risque vraiment d’avoir un impact sur l’économie».
6h. Pas de réquisitions à Mardyck pour la nuit
Seul un dépôt de TotalEnergies, celui de Flandres près de Dunkerque, a fait l’objet d’une réquisition lancée jeudi par le gouvernement. La préfecture du Nord a indiqué dimanche à l’AFP qu’il n’y aurait pas d’arrêté de réquisition pris pour la nuit de dimanche à lundi sur ce dépôt.
La CGT a indiqué ce vendredi que le référé déposé contre les réquisitions au dépôt TotalEnergies de Mardyck avait été rejeté.
5h55. La CGT maintient la grève
Un accord sur des augmentations salariales avait été conclu dans la nuit de jeudi à vendredi avec deux syndicats majoritaires de TotalEnergies, la CFDT et la CFE-CGC.
Il prévoit une «enveloppe» globale de hausse des salaires de 7%, dont 5% d’augmentation pour les ouvriers et techniciens et 3,5 % pour les cadres, plus une part individuelle qui pourra différer selon les personnes. Il prévoit, en outre, une prime d’un mois de salaire, avec un plancher de 3 000 euros et un plafond de 6 000 euros.
La CGT continue elle à réclamer 10% correspondant à «l’inflation plus le partage» des bénéfices engrangés par l’entreprise pétrolière, à savoir 5,7 milliards de dollars pour le seul deuxième trimestre (5,8 milliards d’euros). Le syndicat compte poursuivre le mouvement jusqu’à mardi, journée de «mobilisation et de grève» interprofessionnelle à laquelle ont aussi appelé FO, Solidaires et la FSU.
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