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Après avoir reçu la visite d’Ursula von der Leyen à Kiev, le président ukrainien s’est exprimé par vidéo au Shangri-La Dialogue, un forum sur la sécurité en Asie-Pacifique où il a affirmé que les forces russes avaient tué des dizaines de milliers d’Ukrainiens, dont environ 10 000 soldats.
Vendredi 10 juin, lors d’un entretien sur la chaîne YouTube « Feigin live », Oleksiy Arestovych, conseiller du président Volodymyr Zelensky, a reconnu que l’armée ukrainienne avait perdu environ 10 000 combattants, au rythme d’une centaine par jour.
Le 8 juin, cité par le Guardian, il avançait que « jusqu’à 150 soldats [ukrainiens] étaient tués et 800 blessés quotidiennement ». Dans un communiqué publié le lendemain sur Facebook, Oleksii Reznikov, le ministre de la défense ukrainien, affirmait quant à lui que les pertes de l’armée ukrainienne s’élèvent quotidiennement à 100 tués et 500 blessés.
De son côté, le président Zelensky a affirmé que les forces russes avaient tué des dizaines de milliers d’Ukrainiens, lors d’une intervention par vidéo, au Shangri-La Dialogue, un forum sur la sécurité en Asie-Pacifique qui se tient ce week-end à Singapour.
Alors que Moscou ne communique pas de bilan, Oleksiy Arestovych a estimé vendredi que les pertes russes étaient plusieurs fois supérieures à celles de son pays : « L’armée russe a perdu 1 000 soldats par jour pendant les vingt à trente premiers jours. A l’heure actuelle, ils perdent au moins 200 à 300 personnes [par jour]. »
Selon l’état-major général des forces armées de l’Ukraine, au matin du 11 juin, les pertes russes en Ukraine ont dépassé les 32 000 morts. Des sources militaires occidentales évoquent de 15 000 à 20 000 soldats russes tués.
Il n’existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. Pour la seule ville de Marioupol, tombée en mai au terme d’un terrible siège, les autorités ukrainiennes évoquent quelque 20 000 morts. Pour tous ces bilans, aucune statistique indépendante n’est disponible.
Sur Twitter, la présidente de la Commission européenne fait état de sa nouvelle visite à Kiev : « Je suis de retour à Kiev pour rencontrer le président Zelensky et le premier ministre Chmyhal. Nous ferons le point sur le travail commun nécessaire à la reconstruction et sur les progrès accomplis par l’Ukraine sur la voie de l’Europe », a-t-elle déclaré aux journalistes qui l’accompagnent dans sa visite. « Nous ferons le point sur le travail commun nécessaire à la reconstruction et sur les progrès accomplis par l’Ukraine sur la voie de l’Europe », a-t-elle ajouté.
Les responsables de l’UE doivent se prononcer sur la question des ambitions européennes de l’Ukraine la semaine prochaine, avant un sommet les 23 et 24 juin qui devrait également aborder ce dossier. L’Ukraine réclame un « engagement juridique » concret d’ici la fin de juin de la part des Européens pour obtenir un statut de candidat officiel à l’entrée dans l’UE, mais les Vingt-Sept sont très divisés sur la question.
Vous pouvez retrouver notre nouveau live ici
La conquête de l’est de l’Ukraine constitue toujours la priorité de l’armée russe, notamment les villes de Sievierodonetsk et Lyssytchansk, dans le Donbass.
« Sievierodonetsk n’est pas libéré à 100 % (…) En tout état de cause (…), Sievierodonetsk (…) Lyssytchansk sera à nous », a avancé Leonid Passetchnik, dirigeant de la région séparatiste de Louhansk, en marge de la visite d’un hôpital militaire russe en construction dans la ville du même nom.
Prendre Sievierodonetsk ouvrirait à Moscou la route d’une autre grande ville, Kramatorsk, une étape pour conquérir l’intégralité du bassin du Donbass, région essentiellement russophone en partie tenue par des séparatistes prorusses depuis 2014.
« La Russie possède toujours un potentiel suffisant pour mener une longue guerre contre notre pays », a déclaré le département des renseignements militaires (GUR) au sein du ministère de la défense ukrainien.
Les Etats-Unis ont annoncé, ce vendredi, qu’ils refusaient de participer au Forum économique international prévu à Saint-Pétersbourg, en Russie, du 15 au 18 juin prochains.
Dans un message publié sur son compte Twitter, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, exhorte « les gouvernements et les entreprises à se joindre à notre boycott et à envoyer un message clair qu’il n’y a pas de “business as usual” [les affaires continuent] alors que les forces russes brutalisent l’Ukraine » .
Une commission internationale des Nations unies (ONU) est arrivée en Ukraine pour « enquêter sur les crimes liés à l’agression russe », a déclaré sur Facebook la vice-présidente du Parlement ukrainien Olena Kondratyuk.
Assurant que cette délégation allait collaborer avec la commission déjà créée en Ukraine pour répertorier les preuves de crimes de guerre, Mme Kondratyuk précise que « la tâche principale est d’identifier les suspects, de rassembler des preuves et de préparer des documents afin que personne n’échappe à la punition ».
Elle indique que Eric Moses est le président de cette commission de l’ONU qui comprend également Yasminka Dzumhur et Pablo de Greiff, et précise que le travail de cette commission sera présenté au Conseil des droits de l’homme des Nations unies et fera l’objet d’un rapport à l’Assemblée générale des Nations unies lors de sa 77e session dont l’ouverture est prévue en septembre 2022.
Mme Kondratyuk affirme que la Russie commet « de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Ukraine, qui témoignent du génocide du peuple ukrainien ». Elle fait savoir que plus de 16 000 crimes de guerre et d’agressions sont à l’étude, dont plus de 5 000 concernant des meurtres, et 6 000 des blessés civils. Elle précise que « parallèlement, une enquête distincte est en cours sur le fait du crime de génocide ».
La vice-présidente du Parlement ukrainien indique également qu’elle a « attiré l’attention de la commission des Nations Unies sur le fait que ses activités devraient couvrir non seulement les événements actuels, mais leurs causes profondes », faisant référence au conflit qui sévit dans certaines régions d’Ukraine depuis 2014 « en particulier, dans les régions temporairement occupées de Crimée, de Donetsk et de Louhansk ».
« Des combats de rue acharnés se poursuivent à Sievierodonetsk », dans l’est de l’Ukraine, a déclaré le président Volodymyr Zelensky ce soir, dans sa vidéo quotidienne.
Mais il a signalé la reprise par les forces ukrainiennes de localités, comme Tavriïsk dans la région de Kherson au sud de l’Ukraine, et fait état d’« un certain succès dans la région de Zaporijia » située un peu plus au nord-est.
L’invasion russe bloque les voies d’exportation du blé, exposant de nombreux pays à des émeutes de la faim, constate Jean-Jacques Hervé, conseiller du commerce extérieur de la France, dans une tribune au Monde. Sans faire d’énormes investissements, l’Union européenne pourrait pourtant permettre, selon lui, de transporter des millions de tonnes de grains bloqués.
Les dirigeants allemands, français et italiens envisagent un voyage conjoint en Ukraine pour signaler un soutien européen concerté, selon Bild am Sonntag, qui cite des personnes proches des gouvernements français et ukrainien qu’il n’a pas identifiées. Le chancelier Olaf Scholz, le président Emmanuel Macron et le premier ministre Mario Draghi pourraient faire le déplacement avant que l’Allemagne n’accueille le sommet du G7 du 26 au 28 juin, a précisé le journal allemand.
« Nous ne sommes pas en mesure de le confirmer », a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand à Reuters. Contacté, l’Elysée n’a pas souhaité confirmer l’information tandis que le gouvernement italien n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaires.
Les Forces armées ukrainiennes ont annoncé, samedi sur Twitter, avoir reçu de nouveaux systèmes de communication par satellite Starlink du fondateur et PDG de SpaceX, Elon Musk. Une cargaison de ces systèmes de communication était arrivée début mars en Ukraine, pour aider à apporter une connexion à Internet aux zones frappées par les assauts de l’armée russe.
Serhi Volyna, un commandant ukrainien faisant partie des combattants assiégés par les forces russes dans l’usine Azovstal à Marioupol, avait lancé, mi-mai, un appel l’aide sur Twitter adressé directement au milliardaire américain pour qu’il intervienne afin de les sauver.
L’Agence européenne de gardes-frontières Frontex a annoncé dans un communiqué que 2,5 millions d’Ukrainiens étaient rentrés dans leur pays d’origine depuis le début de la guerre en février. L’agence a également précisé que 5,5 millions d’Ukrainiens avaient fui vers l’Union européenne depuis le début de la guerre.
Samedi, Andriy Yermak, chef du bureau du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré sur Telegram : « Les Russes bombardent les champs ukrainiens avec des bombes incendiaires. Ceux qui créent la crise alimentaire mondiale tentent de répéter l’Holodomor », une famine causée par l’homme en Ukraine soviétique de 1932 à 1933 et qui a tué des millions de personnes sous le régime soviétique. « Nos soldats éteignent les incendies, mais le “terrorisme alimentaire” doit être arrêté », a-t-il ajouté.
Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, a tweeté qu’il s’était entretenu avec son homologue polonais, Zbigniew Rau, « pour discuter des prochaines livraisons d’armes lourdes et d’un septième train de sanctions de l’Union européenne contre la Russie ». Il a également déclaré avoir parlé au ministre des affaires étrangères lituanien, Gabrielius Landsbergis : « Nous travaillons en étroite collaboration pour résoudre le problème du déblocage des exportations alimentaires ukrainiennes (…). Nous avons besoin de plus d’armes lourdes pour protéger Odessa de la mer. »
Vadym Boïtchenko, maire de cette ville portuaire du Donbass réduite à l’état de ruines après un siège de plusieurs mois par la Russie, a déclaré que les infrastructures sanitaires de Marioupol étaient détruites et que des cadavres pourrissaient dans les rues. « Il y a une épidémie de dysenterie et de choléra, a rapporté M. Boïtchenko à la télévision ukrainienne. La guerre, qui a emporté 20 000 habitants (…), malheureusement, avec ces infections, va coûter la vie à des milliers d’habitants supplémentaires. »
Le maire de Marioupol a appelé les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge à mettre en place un couloir humanitaire pour permettre aux habitants encore sur place de quitter la ville désormais contrôlée par Moscou. Sur Telegram, il a raconté que « les occupants russes [avaient] transformé Marioupol en un ghetto avec des conditions de survie intolérables ».
Les bombardements russes ont interrompu samedi l’alimentation électrique des deux plus grandes villes de l’oblast de Donetsk encore contrôlées par l’Ukraine, Kramatorsk et Sloviansk, a écrit le gouverneur régional, Pavlo Kyrylenko, sur l’application Telegram. S’exprimant plus tard à la télévision nationale, il a parlé d’une stratégie russe délibérée contre les villes qui restent aux mains des Ukrainiens : « L’ennemi comprend où il frappe et dans quel but », a-t-il déclaré.
Des responsables de la ville d’Odessa ont annoncé samedi qu’un homme avait été tué par une explosion sur une plage de la mer Noire, où des mines sont présentes. Le conseil municipal a déclaré sur Telegram que l’homme était venu avec sa femme et son fils, malgré les avertissements de rester à l’écart des plages de la région. Il testait la température et la profondeur de l’eau lorsque l’explosion s’est produite.
Le premier ministre de la Macédoine du Nord, Dimitar Kovachevski, a déploré, samedi à Skopje, aux côtés du chancelier allemand, Olaf Scholz, que le rêve de son pays d’adhérer à l’Union européenne (UE) soit pris « en otage » par la Bulgarie. Ces propos faisaient clairement référence à la Bulgarie, qui bloque depuis novembre 2020 l’ouverture de négociations d’adhésion de Skopje à l’UE, à cause de contentieux liés à la langue et à l’histoire.
L’Allemagne est « sérieuse au sujet de l’intégration à l’UE des Etats de la région et, bien sûr, cela s’applique particulièrement à la Macédoine du Nord », a affirmé sur Twitter Olaf Scholz, qui effectue une tournée de deux jours dans la région avant un sommet des dirigeants de l’UE et des Balkans occidentaux le 23 juin.
Le chancelier allemand s’est ensuite rendu à Sofia, où il a rencontré son homologue bulgare, Kiril Petkov. Ce dernier a expliqué que la Bulgarie chercherait à voir comment le processus d’adhésion à l’UE pourrait être utilisé pour améliorer le statut de la minorité bulgare en Macédoine du Nord. Olaf Scholz s’est dit confiant que des progrès puissent être réalisés, en ajoutant que « les nombreuses objections qui se sont accumulées entre les deux parties au fil des ans devaient être levées ». « Nous poursuivrons un échange étroit dans les prochains jours », a-t-il précisé.
Lundi, le président français, Emmanuel Macron, s’était dit de son côté prêt à accueillir à Paris, « le moment venu », les autorités de Bulgarie et de Macédoine du Nord en vue de la conclusion d’un accord bilatéral qui permettrait l’ouverture de négociations d’adhésion de Skopje à l’UE.
Les civils ont fui depuis vendredi les combats intenses dans l’est de l’Ukraine alors que forces russes et ukrainiennes s’engageaient dans une bataille d’usure pour les villes-clés du cœur industriel du pays. La plupart des femmes, des enfants et des résidents âgés sont partis dans un train d’évacuation spécial qui a quitté la ville de Pokrovsk et s’est dirigé vers l’ouest.
Fin de la gratuité des transports, diminution des allocations, évacuation des réfugiés des hôtels pour les transférer dans des camps nettement moins confortables… Après avoir ouvert grandes leurs portes, les pays d’Europe centrale comme la Pologne, l’Autriche ou la République tchèque, en première ligne pour recevoir les réfugiés ukrainiens depuis le début de la guerre, commencent à revoir leur politique d’accueil à la baisse. Si ces mesures sont souvent prises au nom de la lutte contre les abus ou pour des raisons financières évidentes alors que l’inflation fait rage, elles annoncent aussi l’essoufflement de la solidarité observée au début du conflit, dans un contexte où les flux d’arrivées se sont quasi taris et où certains Ukrainiens décident même de rentrer chez eux.
La famille de Shaun Pinner, Britannique condamné à mort par les autorités séparatistes de Donetsk pour avoir combattu du côté de l’Ukraine, s’est déclarée dévastée par l’issue de ce qu’elle a qualifié de « procès spectacle ». Elle a demandé samedi qu’il soit libéré et qu’il bénéficie du traitement international garanti aux prisonniers de guerre. Un tribunal de la « république populaire de Donetsk », Etat séparatiste prorusse autoproclamé, a condamné jeudi deux combattants britanniques et un Marocain pour avoir recherché le renversement violent du pouvoir, une infraction passible de la peine de mort dans le territoire oriental contrôlé par les rebelles soutenus par Moscou. Les hommes ont également été reconnus coupables d’activités mercenaires et de terrorisme.
Un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères britannique au nom de la famille de Shaun Pinner a déclaré que l’homme de 48 ans résidait en Ukraine depuis quatre ans. Dans ce communiqué, la famille écrit :
Nous espérons sincèrement que toutes les parties coopéreront de toute urgence pour assurer la libération ou l’échange en toute sécurité de Shaun. Notre famille, y compris son fils et sa femme ukrainienne, l’aime et lui manque tellement et nos pensées vont à toutes les familles impliquées dans cette terrible situation.
La famille a également décrit Shaun Pinner comme un fier « marin sous contrat de la 36e brigade », une division d’infanterie navale ukrainienne qui a aidé à défendre la ville portuaire assiégée de Marioupol avant qu’elle ne soit capturée par les forces russes. En tant que membre de la brigade, le soldat « devrait se voir accorder tous les droits d’un prisonnier de guerre selon la convention de Genève et y compris une représentation juridique indépendante complète », a déclaré la famille.
Vendredi 10 juin, lors d’un entretien sur la chaîne YouTube « Feigin live », Oleksiy Arestovych, conseiller du président Volodymyr Zelensky, a reconnu que l’armée ukrainienne avait perdu environ 10 000 combattants, au rythme d’une centaine par jour.
Le 8 juin, cité par le Guardian, il avançait que « jusqu’à 150 soldats [ukrainiens] étaient tués et 800 blessés quotidiennement ». Dans un communiqué publié le lendemain sur Facebook, Oleksii Reznikov, le ministre de la défense ukrainien, affirmait quant à lui que les pertes de l’armée ukrainienne s’élèvent quotidiennement à 100 tués et 500 blessés.
De son côté, le président Zelensky a affirmé que les forces russes avaient tué des dizaines de milliers d’Ukrainiens, lors d’une intervention par vidéo, au Shangri-La Dialogue, un forum sur la sécurité en Asie-Pacifique qui se tient ce week-end à Singapour.
Alors que Moscou ne communique pas de bilan, Oleksiy Arestovych a estimé vendredi que les pertes russes étaient plusieurs fois supérieures à celles de son pays : « L’armée russe a perdu 1 000 soldats par jour pendant les vingt à trente premiers jours. A l’heure actuelle, ils perdent au moins 200 à 300 personnes [par jour]. »
Selon l’état-major général des forces armées de l’Ukraine, au matin du 11 juin, les pertes russes en Ukraine ont dépassé les 32 000 morts. Des sources militaires occidentales évoquent de 15 000 à 20 000 soldats russes tués.
Il n’existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. Pour la seule ville de Marioupol, tombée en mai au terme d’un terrible siège, les autorités ukrainiennes évoquent quelque 20 000 morts. Pour tous ces bilans, aucune statistique indépendante n’est disponible.
Live animé par Solène L’Hénoret
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