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La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal refuse de revenir sur la moindre taxation du gazole. Quelles sont les raisons historiques de cet avantage fiscal accordé à un carburant dangereux pour l'environnement et la santé ?
Pas touche au prix du diesel. Jeudi, Ségolène Royal s’est opposée à la proposition d’une commission sénatoriale d’aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici 2020. La ministre de l’Ecologie ajoute néanmoins qu' »à terme, l’alignement est souhaitable » et qu’il faut « trouver un dispositif pour neutraliser les avantages du diesel sans augmenter la fiscalité ». Selon la Cour des Comptes, cette exception fiscale française coûte près de 7 milliard d’euros par an à l’Etat. En 2015, un litre de diesel est taxé 47 centimes contre 62 pour l’essence.
Pourtant, même si quelque 42.000 décès prématurés par an seraient imputables aux particules fines dont « une bonne moitié » au diesel, celui-ci reste le carburant le plus vendu en France. La vente diminue depuis 2013 mais atteint encore 58,7% des immatriculations de voitures neuves au premier trimestre contre 65,2% lors de la même période de l’année précédente. En 2013, il représentait 61% du parc automobile français et 94% du parc des camions du pays.
Et bien que Manuel Valls a affirmé sa volonté de revenir progressivement sur la priorité donnée au diesel, à la Conférence environnementale de décembre 2014, le gazole reste largement défendu par la classe politique française. Comment un carburant aussi décrié par les écologistes et les institutions sanitaires (il est classé cancérogène par le Centre International de recherche sur le cancer) peut-il encore bénéficier d’un allègement fiscal ?
Pour comprendre, il faut remonter à l’après-guerre. Le diesel, dont le brevet a été déposé par Rudolph Diesel en 1892, arrive alors en France. Il n’est utilisé que pour les tracteurs et les poids-lourds. Afin de soutenir les agriculteurs et les transporteurs routiers, le gouvernement de l’époque décide d’alléger la taxation. C’est le temps de la relance économique et du redressement du pays.
Ce n’est que dans les années 1960, quand Charles de Gaulle développe l’énergie nucléaire pour assurer l’autonomie énergétique de la France que le diesel s’implante largement. Les ménages choisissent alors l’électricité au détriment du fioul, obligeant les raffineries à trouver de nouveaux débouchés. Soutenues par le gouvernement, les industries lancent, les années suivantes, la production de gazole pour les véhicules afin d’écouler la surproduction.
Il faut attendre les années 1980 et le second choc pétrolier, pour que l’industrie automobile se tourne vers le diesel. Les constructeurs doivent faire face à la concurrence accrue de Toyota dont le modèle économique permet d’augmenter la rentabilité et d’abaisser les coûts. Le diesel est alors une aubaine pour les constructeurs français, qui sont obligés de procéder au chômage technique face à la conquête des marchés par l’industrie japonaise.
Sous la houlette de Jean Calvet, le patron de Peugeot Citroën et l’ancien chef de cabinet de Valéry Giscard-d’Estaing, et avec le soutien de Renault, la France accroit l’allégement fiscal du diesel. Le prix à la pompe devient favorable au gazole par la mise en place de la TIPP allégée (taxe inférieure sur les produits pétroliers, aujourd’hui appelée TICPE).
L’explosion des ventes de voiture diesel a lieu dans les années 1990, ce qui sauvera des dizaines de milliers d’emplois dans l’industrie automobile, des ingénieurs aux concessionnaires en passant par des ouvriers. PSA fabrique 100% de ses moteurs diesel en France dans des dizaines d’usines.
Les constructeurs français font alors le choix d’investir dans le diesel en réalisant de nombreuses recherches pour tenter d’améliorer le carburant. Entre 1989 et 1996, le constructeurs PSA Peugeot Citroën développe le moteur HDI (injection directe de haute pression) qui permet de diminuer les bruits et les fumées. En 1999, le groupe automobile présente l’innovation du filtre à particules fines. Ces différentes avancées techniques balayent les avis négatif sur le diesel et engendrent une forte hausse des ventes. A l’Assemblée nationale, en 1997, Jean Calvet se réjouit de cette production « made in France » :
S’attaquer à la taxation du diesel fragiliserait selon ses défenseurs le transport routier et l’industrie automobile, des secteurs déjà touchés par la crise. Des milliers d’emplois seraient menacés. L’Etat redoute un blocage du pays s’il est question un jour de toucher à l’allègement fiscal. Revenir sur cette vache sacrée de l’économie française reviendrait à toucher au portefeuille de la majorité des Français. D’ailleurs, Ségolène Royal le rappelait au printemps 2014 :
Alice Lefebvre
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Bien vu papy Mougeot ! sans parler des progrès fantastiques réalisés par les constructeurs automobiles dans le domaine des performances du diesel jusqu'à être les championnes GT des 24 h du Mans . Plus de couple donc performant à bas régime et donc consommant moins et plus résistant ! voilà peut-être le secret car on peut les garder plus longtemps,ce qui ne fait pas l'affaire des constructeurs et du gouvernement ! C'est une honte après nous avoir manipulé pour faire des économies d'énergie et encouragé à rouler diesel, voilà qu'il faut s'en débarrasser et rouler à l'essence + taxée et + polluantes en CO2 ce qui n'est pas bon pour l'ozone dont on semble ne plus se préoccuper .
J'ai besoin de changer de voiture et je fais faire un devis pour un moteur essence 115 cv pour un Renault Scénic pour remplacer le précédent dci 130 cv et quelle n'est pas ma surprise de voir sur le devis 150 € de malus éco pour émission 135 g de co2 alors que le moteur dci 130 avec filtre à particule est affiché éco2 pastille verte 114 g de co2 et une consommation inférieure moyenne de 1.5 l de carburant . Il faut éliminer bien sur les vieux moteurs Diesel au fur et à mesure des remplacements mais de Grâce arrêtez de culpabiliser les automobilistes qui n'ont plus que le droit de fermer leur g… et de payer . A quand les boites auto obligatoires pour éviter d'être distrait lors du passage des vitesses et le panneau indiquant qu'il ne faut pas parler au chauffeur ? Il y a encore beaucoup de choses à inventer pour pouvoir donner des PV . Si seulement cet argent allait à la recherche et au traitement du cancer… il y aurait peut-être moins de morts .
Un moteur diésel bien réglé pollue moins que certaines voitures à essence. Puisque la police fait, parait-il, de la prévention, elle pourait peut-être effectuer des contrôles !
Le premier Diesel fonctionnait avec du charbon pulvérisé, pas de l'huile (voir le musée des Arts et Métiers à Paris). Perso je n'ai pas trop d'idée sur le sujet, car j'ai eu une 207 SW à essence, elle consommait beaucoup plus qu'un diesel, donc elle revenait plus chère, mais son prix de vente était de 1500€ de moins que la même en diesel, il faut donc amortir cette différence donc rouler au moins 20000km/an avec un diesel. Le diesel quoiqu'on en dise hormis la vidange comme tous les moteurs, n'a pas d'entretien, tout du moins, pas un garage ne sais (ou ne veux pas) entretenir un diesel, (injecteurs et pompe à injection haute pression) il faut du matériel spécifique et du personnel qualifié, ça ne coure pas les rues. C'est pourquoi on voit de vieux diesels fumer bleu ou noir donc polluer fortement.
Je ne vois pas pourquoi je serais pénalisé si je roule dans un véhicule à essence. Lorsque vous roulez derrière certaines voitures diesel , c'est un nuage d'huile brulée ou de gas oil. Des poubelles roulantes, avec l'appui gouvernemental . Pour les professionnels des transports et les agriculteurs, ils utiliseront le fuel rouge détaxé , au même titre que celui du chauffage. Il faut en sortir de cette spirale financière, lorsque l'on voit des 4×4 qui de source sure consomment dix litres / 100. En France il y a deux sortes de français et contribuables, et cela doit cesser !!!