Analyse | Le nouveau maire de Québec est ambitieux, mais quelle … – Radio-Canada.ca

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Le maire de Québec fait le bilan de sa première année à la tête de la Ville de Québec.
Photo : Radio-Canada / Steve Breton
Bruno Marchand a créé beaucoup d'attentes, mais ses objectifs pour la Ville semblent modestes.
Après un an de pouvoir, il reste difficile de voir qu'elle est la vision du maire Marchand pour sa ville. Il est ambitieux. Il le répète à qui veut l'entendre depuis son élection. Mais quand on lui demande ce qu'il veut réaliser dans le premier mandat, il semble porté par des idées sans grande envergure.
En entrevue éditoriale avec Radio-Canada, Bruno Marchand parle de bonne gestion des finances, de dialogue avec les citoyens, ou encore d'une ville qui s'adapte aux changements climatiques.
Il ne pense pas en termes de grands projets comme son prédécesseur. Il entend réaliser le tramway, mais aurait-il eu la détermination qu'il faut pour lancer le projet si l'occasion s'était présentée sous son administration? Il répond plutôt qu'il n'aurait pas hésité à y mettre fin s'il avait découvert que le projet avait été mal préparé.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, répond aux questions de Radio-Canada.
Photo : Radio-Canada / Steve Breton
Il ne pense pas non plus à un projet phare qui pourrait porter sa signature. Pas parce qu'il est encore trop tôt pour parler d'un legs, mais parce qu'il n'y voit pas d'intérêt.
Il n'est pas non plus en mesure de dire en quoi le budget qui sera déposé dans les prochaines semaines portera le seau de Québec forte et fière, son parti. Il ne souhaite pas être en rupture avec l'administration précédente. Il est convaincu que faire de la politique autrement, ce n'est pas de tout jeter à la poubelle pour tout recommencer. C'est poursuivre sur les traces de son prédécesseur.
Il affirme qu'il y a peu de marge de manoeuvre dans un budget municipal. Il souligne que les dépenses courantes viennent gruger une bonne partie des revenus.
Régis Labeaume ne s'en est jamais formalisé. Pour avoir les moyens de ses ambitions, il a instauré une politique de gestion de la dette, il a amélioré la cote de crédit de la Ville et a inclus le paiement comptant des immobilisations.
L'ancien maire a maintenu les investissements à un niveau record, année après année, pour réparer les rues et assurer la pérennité des infrastructures tout en construisant un amphithéâtre, en misant sur les grands événements et sur des événements sportifs internationaux.
Quand le maire Marchand a été élu il y a un an, il avait un objectif bien précis en tête : se faire connaître et faire oublier son prédécesseur. Porté par les dossiers chauds, il a rapidement réussi à s'imposer. Sa gestion de la crise au SPVQ après des arrestations musclées et son appel au calme lors des manifestations des camionneurs antimesures sanitaires lui ont permis d'avoir beaucoup d'attention, bien au-delà des frontières de la ville.
Son véritable tour de force, c'est d'avoir tenu tête au gouvernement du Québec et aux élus caquistes de la région dans le dossier des rues partagées du projet de tramway. En l'espace de quelques jours, il est passé du ton plus conciliant à celui plus tranchant. Du même coup, il a réussi à rallier les maires des grandes villes du Québec sur une question de compétence municipale. Ce jour-là, il a probablement sauvé le projet de tramway du naufrage.
Les ministres François Bonnardel et Geneviève Guilbault ont annoncé en avril dernier que les décrets pour le projet de tramway de la Ville de Québec avaient été adoptés.
Photo : Radio-Canada
Dans les premiers mois de son mandat, le maire a donné cette impression qu'il savait exactement ce qu'il faisait et où il voulait aller. Tandis qu'il éteignait des feux, il a pu compter sur une administration qui avait toute la compétence et la flexibilité qu'il fallait pour répondre aux imprévus, gracieuseté de son prédécesseur qui avait laissé la maison en ordre.
Que ce soit dans le dossier de la qualité de l'air dans Limoilou ou encore de l'itinérance, le maire fait des promesses qu'il n'arrive à tenir qu'en partie. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. De son propre aveu, il met toute la pression qu'il faut pour s'assurer que la machine comprenne bien les enjeux, quitte à rater la cible de peu. Il faut brasser la cage si on veut faire avancer les dossiers. Ce n'est qu'une question d'échéancier, selon lui.
Bruno Marchand dirait qu'il préfère l'imperfection au néant. En entrevue avec Radio-Canada, il reconnaît toutefois que cette façon de faire pourrait finir par lui jouer de mauvais tours. L'opposition officielle l'a bien compris. La lune de miel est terminée avec Québec d'abord.
Ces petits contretemps sont devenus, au fil des derniers mois, de petits cadeaux inespérés pour le jeune parti de Claude Villeneuve. Québec d'abord répète que M. Marchand n'est pas capable de tenir ses promesses. Claude Villeneuve va même jusqu'à dire que le maire risque de perdre en crédibilité.
Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle à la Ville de Québec, croit que le maire Marchand joue gros en ne tenant pas ses promesses.
Photo : Radio-Canada / Marc Andre Turgeon
La lune de miel est également terminée avec les détracteurs du projet de tramway. Plusieurs avaient compris en campagne électorale, l'automne dernier, que M. Marchand allait effectuer des modifications au projet qui ne sont pas matérialisées. L'enfouissement des fils, l'aménagement de la plateforme de béton au centre de la chaussée et le tracé sont restés tels que le prévoyait le projet initial.
Il ne suffit pas de promettre de collaborer avec les adversaires pour s'assurer de leur allégeance. Bruno Marchand a fait campagne sur le changement de ton qu'il allait imposer s'il était élu. Mais depuis, il a fait quelques mécontents.
Son modèle hybride à l'Hôtel de Ville a atteint sa limite. Au comité exécutif, il ne reste qu'un seul conseiller associé, Jean-François Gosselin, qui siège aussi comme indépendant. Au conseil municipal, son parti a presque la majorité après avoir accueilli trois conseillers de l'opposition officielle.
Dans la foulée des discussions pour Le Local, le maire s'est mis à dos des groupes communautaires qui ne font plus partie de l'équation pour trouver une solution permanente.
Il n'a pas su trouver non plus un compromis dans le dossier des quotes-parts avec les villes défusionnées. Les maires de L'Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures ont repris leur contestation devant les tribunaux.
Bruno Marchand a aussi réussi à créer de la grogne auprès de quelques maires de la Rive-Sud en raison de sa position dans le dossier du troisième lien, en plus de provoquer des frictions avec l'ancienne ministre responsable de la région, Geneviève Guilbault.
La nomination de Jonatan Julien à ce titre annonce des relations plus harmonieuses. Le maire Marchand le croit sincère dans sa volonté de construire le tramway. On verra à l'usure.
Bruno Marchand s'est révélé un redoutable communicateur et un excellent porteur de ballon dans sa première année à la tête de la Ville.
Il dit en rétrospective que, si son bilan se limitait à la première année de son mandat, il ne serait pas satisfait. Il sait que les gens de Québec veulent des résultats.
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