6 conseils pour négocier (et obtenir) une augmentation de salaire … – Dossier Familial

Inflation en hausse, pouvoir d’achat en baisse… Plus d’un salarié sur deux compte demander une augmentation cette année. Quels sont les bons arguments pour aboutir ? Que faut-il, au contraire, éviter ? Nos conseils.
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Suis-je bien payé ? La réponse à cette question est clé car elle servira de base à votre argumentaire. Pour se faire une idée, on peut commencer par explorer les  trois pistes suivantes : « La convention collective de laquelle vous dépendez (et dont le nom figure sur votre fiche de paie), les études de rémunération publiées régulièrement par les grands cabinets de recrutement (Michael Page, Hays, Robert Half…) et les offres d’emploi en ligne », recommande Gilles Payet, coach, auteur de l’ouvrage « Réussir votre négociation de salaire » et animateur du podcast « Mon boulot, mon coach et moi » sur France Bleu.
Les offres d’emploi sont « l’une des sources d’information les plus fiable » selon le coach. Démarrez une requête par mots-clés (votre poste actuel, votre niveau d’expérience, votre zone géographique) sur les sites de Pôle emploi, l’Apec ou d’un moteur de recherche (Indeed…) puis comparez les salaires proposés au vôtre.
Les simulateurs de salaire comme ceux d’Indeed, de Glassdoor mais aussi de LinkedIn (allez dans votre profil, puis « Ressources », puis « Info Salaire ») donnent eux aussi une indication intéressante. Attention, de même que les offres d’emploi, ils ne tiennent pas compte d’avantages sociaux comme la prise en charge de frais professionnels, le comité d’entreprise, les taux de remboursement de la mutuelle, les jours de congés supplémentaires, etc.
Justifier sa demande par le fait que l’on est moins bien payé que ses collègues : « Il ne faut pas comparer son salaire, et donc sa potentielle augmentation, par rapport à ses collègues. Justifier un montant par le fait que d’autres l’ont est la meilleure manière de ne pas l’obtenir » affirme Benoit Serre, vice-président de l’ANDRH.
L’avis d’experte de Jenny Chammas, mastercoach certifiée, dirigeante de Coachhappy et auteure du podcast « Femme ambitieuse ».
Culturellement et historiquement – il a fallu attendre 1965 pour que les femmes aient droit à un compte bancaire à leur nom ! – les femmes ont plus de mal que les hommes à aborder la question du salaire, et souffrent davantage du syndrome de l’imposteur. Celles que je coache me disent souvent : « Je suis efficace dans mon travail, cela finira par payer ! » ou « On vient de me promouvoir, je suis tellement contente… L’augmentation suivra ». Or on n’obtient rien sans demander, et toute promotion justifie une augmentation. Quant à être payée 20 % de moins que son homologue masculin, c’est inacceptable, d’autant plus qu’il existe une obligation légale en matière d’égalité salariale* qu’il est parfois bon de rappeler à certains employeurs.
Demander plus que ce que l’on souhaite vraiment ? Un classique de la négociation commerciale. Les salariés qui ont prévu de demander une augmentation cette année vont d’ailleurs demander 8,5 % de hausse pour obtenir 3,9 %. Bonne stratégie ou pas ? Les experts préconisent plutôt de donner une fourchette pour laisser de la marge à la négociation. De plus, un pourcentage seul ne signifie pas grand-chose : obtenir 3% dans un contexte d’inflation élevé aura peut-être moins d’impact sur votre pouvoir d’achat qu’une prise en charge de votre carburant pour vous rendre au travail.
Proposer un montant irréaliste dans un contexte inflationniste à un employeur exposé à des hausses de coûts n’est pas très habile. Cela risque de bloquer votre négociation et vous priver d’autres pistes.
Alors que les étapes précédentes portaient sur des données extérieures (le marché, la valeur de votre « profil candidat »), celle-ci est centrée sur votre mission. Qu’apportez-vous à votre entreprise ? Quelles sont vos réussites ? En quoi est ce que, dans le contexte actuel marqué par l’incertitude, vos compétences et votre créativité sont précieuses ? « Lorsque ça roule, les managers ont tendance à ne pas voir ce que leurs équipes déploient au quotidien » constate Gilles Payet. Le pivot de votre argumentaire doit être votre valeur ajoutée : affirmer que l’on fait bien son travail n’est souvent pas un argument suffisant pour obtenir une augmentation.
Vos efforts doivent avoir été maintenus dans la durée : une augmentation vient récompenser une performance durable, là où une prime exceptionnelle couronne un effort ponctuel.
Même si vous traversez des difficultés sur le plan personnel, laissez votre vie privée en dehors de la discussion.
Affirmer que l’on fait bien son travail n’est souvent pas un argument suffisant pour obtenir une augmentation.
Il convient généralement d’attendre au moins un an d’ancienneté, mais « si vous êtes sous-payé, il n’y a pas de bons moments ! » affirme Gilles Payet.  La fin d’une saison chargée et réussie, durant laquelle vous avez fait preuve d’investissement, est également un moment opportun.
Enfin, même si certains professionnels des ressources humaines estiment que l’entretien annuel n’est pas destiné à parler « salaire » mais plutôt réalisations et aspirations professionnelles, ce temps d’échange est, dans les faits, souvent l’occasion d’aborder le sujet.
Faire sa demande directement en rentrant de vacances ou de manière rapide, « entre deux portes » n’est pas une bonne idée. Sollicitez un rendez-vous formel avec votre supérieur.
Vous savez désormais ce que vous allez demander pendant l’entretien, et quel sera votre argumentaire. Reste à soigner votre attitude pour être le plus convaincant possible. « Dans toute négociation, le plus important n’est pas vous, mais l’autre » précise Gilles Payet, « Quels sont ses besoins ? Ses contraintes ? Sa marge de manœuvre ? Qu’a-t-il à gagner à vous augmenter ? Ou, au contraire, à perdre s’il ne le faisait pas ? ». Par exemple, votre manager a un « trou dans sa raquette » : il manque cruellement de commerciaux. Cela tombe bien, vous avez fait un peu de vente en début de carrière, et l’expérience vous a plu. Pour atteindre votre niveau de salaire cible, pourquoi ne pas proposer de consacrer 10 % ou 15 % de votre temps au développement commercial ? Adoptez une attitude d’ouverture et soyez constructif.
Être passif et attendre que les solutions viennent de votre supérieur est la meilleure solution pour que rien ne se passe. Soyez patient, la réponse peut ne pas être immédiate. Laissez à votre manager le temps de la réflexion… non sans lui demander une date pour une réponse.
Faire une demande ne veut pas dire l’obtenir. Il convient donc de se préparer mentalement à un refus et de réfléchir à un plan B : une prime exceptionnelle (voir témoignage) ? Davantage de télétravail ou de congés ? Une formation ou un coaching ? Un abondement sur votre CPF (Compte Personnel de Formation) ? Surtout, restez confiant. « Avec cet entretien, vous avez créé un précédent, or une rémunération se négocie dans le temps » conclue Gilles Payet. Prenez acte et proposez de revenir sur le sujet dans quelques mois avec, idéalement, une promesse d’augmentation.
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Cherchez à comprendre les raisons du refus. Connaître ce qui sous-tend ce « non » est important pour une prochaine négociation, mais aussi pour vous permettre de rebondir de manière constructive.
Pensez à prendre acte de la décision (prenez des notes par écrit) et, dans la mesure du possible, fixez avec votre manager une « date de revoyure ».
Hubert Clerbois, associé chez EPS Partenaires (conseil et formation en épargne salariale, prévoyance, santé et épargne temps).
L’inflation ne concerne pas que les salariés : certaines entreprises sont touchées de plein fouet par la hausse du prix des matières premières, du carburant… Augmenter la masse salariale dans ce contexte n’est pas facile. A défaut d’augmentation, le salarié peut demander une prime exceptionnelle. Contrairement à la PEPA (ou « prime Macron »), qui est un dispositif collectif, une prime peut être individuelle. Si elle est versée sous forme de salaire, elle est chargée et soumise à impôts. C’est une alternative intéressante car elle est ainsi prise en compte pour la retraite. Parmi les autres pistes à explorer, citons la prise en charge des frais d’essence (indemnité kilométrique) calculés selon un barème fiscal et autres primes de transport.
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