Vietnam: l'armée à la rescousse d'un enfant tombé dans un trou de … – Arabnews fr

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HANOÏ: Des ingénieurs tentaient mardi avec l’aide de l’armée de secourir un enfant de 10 ans, tombé il y a quatre jours dans un trou de 35 mètres de profondeur sur le chantier de construction d’un pont, dans le sud du Vietnam. 
Les sauveteurs vont essayer de détacher une buse en béton armé d’un orifice situé à 35 m sous terre afin de récupérer ensuite l’enfant piégé, Thai Ly Hao Nam, 10 ans, qui a cessé d’interagir et dont on ignore s’il est encore en vie. 
« L’enfant est piégé depuis quatre jours à l’intérieur d’un buse et il souffre sans doute de multiples blessures », a déclaré Doan Tan Buu, vice-président du comité populaire de la province de Dong Thap (sud). 
Thai Ly Hao Nam cherchait apparemment de la ferraille quand il est tombé dans une buse en béton d’à peine 25 centimètres de large coulé pour construire un nouveau pont dans la province méridionale de Dong Thap, a déclaré un sauveteur par téléphone. 
« Nous avons essayé de secourir le garçon avec les moyens du bord », a ajouté M. Buu. « Nous avons dû ensuite demander de l’aide au niveau national et aux experts ». 
Selon les médias, les sauveteurs ont essayé de forer et de ramollir le sol environnant pour tenter de tirer le pilier vers le haut et sortir l’enfant. 
Lundi, le Premier ministre Pham Minh Chinh a demandé aux sauveteurs fédéraux de se joindre aux efforts des autorités locales pour sauver le garçon.
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SÉOUL: La première sonde lunaire de la Corée du Sud, Danuri, a transmis de saisissantes photographies en noir et blanc de la surface lunaire et de la Terre, a fait savoir mardi le centre spatial sud-coréen. 
Danuri – une contraction de « Dal », qui signifie Lune, et « Nuri » qui signifie profiter – a décollé en août depuis les Etats-Unis à bord d’une fusée de SpaceX et s’est inséré en orbite lunaire en décembre après un vol prolongé afin d’économiser le carburant. 
Ces images, prises entre le 24 décembre et le 1er janvier, ont été réalisées à moins de 120 kilomètres de la surface lunaire, a détaillé l’Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI) dans un communiqué. 
Ces photos et vidéos seront « utilisées pour sélectionner les sites susceptibles d’accueillir un alunissage en 2032 », a-t-il ajouté. 
Danuri effectue une orbite complète autour de la Lune toutes les deux heures, a indiqué le centre spatial. 
L’orbiteur débutera sa mission scientifique le mois prochain, durant laquelle il cartographiera et analysera la surface lunaire, et effectuera des mesures de la force magnétique et des rayons gamma. 
Il testera également l' »internet spatial », une technologie expérimentale, en transmettant des photos et des vidéos à destination de la Terre. 
Le président Yoon Suk-yeol avait salué en décembre les exploits de Danuri, parlant d’un « moment historique » dans l’histoire du programme spatial sud-coréen. 
La Corée du Sud a présenté des plans ambitieux au sujet de l’espace, dont l’alunissage d’un engin spatial d’ici 2032 et l’envoi sur Mars d’un atterrisseur d’ici 2045. 
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PEKIN : Pékin a condamné mardi l’imposition de tests Covid par une douzaine de pays aux voyageurs en provenance de Chine, alors qu’il affronte une vague de cas sans précédent.
« Certains pays ont mis en place des restrictions à l’entrée visant uniquement les voyageurs chinois. Cela est dénué de base scientifique et certaines pratiques sont inacceptables », a fustigé une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning.
La Chine pourra « prendre des contre-mesures, selon le principe de réciprocité », a-t-elle averti.
Ces déclarations surviennent près d’un mois après la levée surprise le 7 décembre par la Chine de ses restrictions sanitaires, décision qui entraîne depuis un afflux de patients dans les hôpitaux et de victimes du Covid dans les crématoriums.
A partir de dimanche, Pékin n’imposera plus de quarantaine aux personnes arrivant de l’étranger mais continue de demander un test PCR négatif aux voyageurs et ne délivre plus de visas de tourisme depuis bientôt trois ans.
Plus d’une douzaine de pays ont imposé ces derniers jours des tests Covid aux passagers en provenance de Chine, s’inquiétant du manque de transparence sur les chiffres des infections et redoutant l’apparition de nouveaux variants.
« Je pense qu’on est dans notre rôle en protégeant les Français et en demandant des tests », a réagi mardi la Première ministre française Elisabeth Borne, interrogée sur France Info. « On continuera à le faire ».
100 ambulances par jour
La Chine fait actuellement face à sa pire flambée de cas. A Shanghai notamment, les deux tiers des habitants pourraient avoir eu le Covid ces dernières semaines, a estimé mardi un haut responsable d’un des principaux hôpitaux de la ville.
« Actuellement, l’épidémie à Shanghai est très étendue et elle pourrait avoir touché 70% de la population, soit 20 à 30 fois plus » que lors de la flambée précédente au printemps 2022, a déclaré Chen Erzhen, vice-président de l’hôpital Ruijin, à un blog affilié au Quotidien du peuple.
Capitale économique de la Chine, la ville de 25 millions d’habitants avait été placée sous confinement strict pendant deux mois à partir d’avril, alors que 600.000 habitants étaient contaminés. Une grande partie d’entre eux avaient été emmenés en centres de quarantaine.
Désormais, le variant Omicron s’y répand très rapidement.
Dans d’autres grandes villes chinoises comme Pékin, Tianjin (Nord), Chongqing (Sud-Ouest) et Canton (Sud), les autorités sanitaires estiment que le pic est déjà passé.
Le docteur Chen, également membre du conseil d’experts sur le Covid de Shanghai, a indiqué que son hôpital reçoit 1.600 admissions en urgence par jour – le double par rapport à la période ayant précédé la levée des restrictions -, 80% concernant des malades du Covid.
« Plus de 100 ambulances arrivent à l’hôpital chaque jour », a-t-il précisé et la moitié des patients admis en urgence sont âgés de plus de 65 ans, donc plus vulnérables.
Nouvel An chinois
A l’hôpital Tongren de Shanghai, des journalistes de l’AFP ont vu mardi des malades recevoir des soins en urgence à l’extérieur du bâtiment, débordé par l’afflux de patients.
Les couloirs étaient, eux, remplis de dizaines de patients âgés, allongés sur des lits et disposant de perfusions. Certains portaient des masques à oxygène.
Cette vague de Covid dans les grandes villes devrait bientôt toucher les zones rurales de la Chine, où les services de santé sont moins fournis, alors que des millions d’habitants retourneront dans leurs provinces natales pour célébrer le Nouvel An lunaire à partir du 21 janvier.
Dans un entretien avec la télévision d’Etat CCTV lundi, Jiao Yahui, haute responsable de la Commission nationale de santé (NHC) a reconnu que cette flambée attendue dans les campagnes représentait un « énorme défi ».
« Ce qui nous inquiète le plus, c’est que ces trois dernières années, personne n’est rentré dans sa province pour le Nouvel An lunaire, mais cette année c’est enfin possible », a-t-elle déclaré.
« En conséquence, il pourrait y avoir un rebond des voyages de citadins vers les campagnes pour rendre visite à leurs proches, ce qui nous inquiète davantage pour l’épidémie en zones rurales », a ajouté la responsable.
Elle a aussi admis que les services d’urgence des hôpitaux étaient sous pression et promis que les autorités coordonneraient les ressources pour permettre aux patients dans les zones les plus reculées d’être soignés.
 
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SEOUL : Séoul a réaffirmé mardi que des discussions étaient en cours avec Washington au sujet d’exercices conjoints impliquant des moyens nucléaires américains contre les menaces croissantes de Pyongyang doté de l’arme nucléaire, quelques heures après des dénégations du  président américain Joe Biden à ce sujet.
M. Biden a affirmé plus tôt que la Corée du Sud n’échangeait pas au sujet d’exercices nucléaires conjoints avec Séoul, semblant contredire des propos du président sud-coréen Yoon Suk-yeol tenus cette semaine.
Les deux alliés sont « en discussion au sujet du partage des renseignements, de la planification conjointe et des plans de mise en oeuvre commune qui découlent de l’exploitation de moyens nucléaires américains pour faire face aux armes nucléaires de la Corée du Nord », a communiqué la présidence sud-coréenne.
Dans un entretien au journal Chosun Ilbo paru lundi, M. Yoon a admis que « le parapluie nucléaire » américain et sa « dissuasion élargie » ne suffisaient plus à rassurer les Sud-Coréens.
« Les armes nucléaires appartiennent aux Etats-Unis, mais la préparation, le partage d’informations, les exercices et l’entraînement doivent être effectués conjointement par la Corée du Sud et les Etats-Unis », a déclaré le président, ajoutant que Washington accueillait cette idée « plutôt positivement ».
Mais plusieurs heures après la parution de cet entretien, Joe Biden a répondu par un « non » catégorique, lorsqu’il lui a été demandé si les deux parties envisageaient des exercices nucléaires conjoints.
Le bureau de M. Yoon a pris acte de la réponse de M. Biden mais a soutenu que le président américain « n’avait pas eu d’autre choix que de répondre +Non+ lorsqu’on lui a posé la question directement (…) sans aucun contexte ».
« +Exercice nucléaire conjoint+ est une expression utilisée seulement par les puissances nucléaires », a expliqué Kim Eun-hye, porte-parole de la présidence sud-coréenne.
Dans une déclaration rapportée dimanche par l’agence officielle nord-coréenne KCNA, le dirigeant Kim Jong Un a appelé à une augmentation « exponentielle » de l’arsenal nucléaire de Pyongyang et au développement de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) pour lutter contre « l’hostilité » de Séoul et Washington.
L’année 2022 a été marquée par un nombre record d’essais d’armements par Pyongyang, notamment de son ICBM le plus avancé.
Sous la présidence de M. Yoon, Séoul a multiplié les exercices militaires conjoints avec Washington, réduits durant la pandémie et interrompus sous son prédécesseur au prix d’une diplomatie infructueuse.

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